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Des "stages de pauvreté" ? Oui et peut-être bientôt – et pourquoi pas – des "stages d’islamisation" !
©Reuters

Apprentissage

C’est tout nouveau, tout beau. Ca vient de sortir aux Etats-Unis. Et chez nous ?

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Les Américains sont toujours en avance sur nous. Ainsi ils ont élu un président milliardaire. Imagine-t-on en France un président nommé Bolloré, Arnault, Mulliez ou Bouygues ? Inimaginable. Car en France on n’aime pas les riches. C’est à se demander pourquoi ils sont si nombreux à vouloir le devenir sachant qu’ils sont assurés de finir au pilori de la détestation générale.

Les riches, parlons-en justement. Aux Etats-Unis, un nouveau business fait fortune (c’est le cas de la dire) : "poverty simulation", "stage de pauvreté" en français. Le principe est simple. Des gens riches, ou en tous cas aisés, sont invités,  moyennant finance, à se mettre dans la peau d’un SDF, d’un pauvre, d’un chômeur. Pour autant on ne sait pas si on demande aux Blancs de se mettre dans la peau d’un Noir… Comme les riches n’ont guère l’habitude de ce type de situation, des coachs les forment et les aident. Ca se paye. Plusieurs milliers de dollars parfois !

Il ne nous est pas interdit de prendre exemple sur les Américains. Pas pour un président milliardaire quand même… Ainsi, Najat Vallaud-Belkacem pourrait inciter les jeunes bourges de Janson-de-Sailly à aller faire quelques jours de scolarité dans une ZEP de Trappes. De la même façon, on voit assez bien des bobos du XIème invités à repeindre les cages d’escalier à Sevran. Et le ministère du Logement aiderait les résidents de l’avenue Foch à aller habiter quelques jours dans une cité de la Courneuve. Les tarifs varieraient en fonction du lieu considéré comme le plus formateur. Par exemple, et le plus cher, les quartiers Nord de Marseille.

Mais nous sommes un trop grand pays, avec une si belle histoire, pour nous contenter de copier bêtement les Américains. Notre spécificité évidente voudrait aussi qu’on initie aussi des "stages d’islamisation". Mais à l’instant où j’écris, j’entends le rire moqueur d’une amie : "Tu dates, ça existe déjà !". Et on me met sous les yeux des statistiques indiquant que des milliers de nos jeunes partent pour de tels stages de formation en Syrie et en Irak ! Même que 700 d’entre eux (tous mineurs) vont rentrer en France, parfois pour les plus petits avec leurs parents. Cocorico ! Ah ça, les Américains, ils ont pas…

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