Un haltérophile polonais arrivé neuvième lors des Jeux olympiques de Londres en 2012 va recevoir… sa médaille de bronze <!-- --> | Atlantico.fr
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Ironie du sort, ce même haltérophile, Tomasz Zielinski, a été contrôlé positif lors des Jeux olympiques de Rio, tout comme son frère Adrian Zielinski. Tous deux ont été disqualifiés.
Ironie du sort, ce même haltérophile, Tomasz Zielinski, a été contrôlé positif lors des Jeux olympiques de Rio, tout comme son frère Adrian Zielinski. Tous deux ont été disqualifiés.
©Reuters

Justice est faite

L'haltérophile polonais Tomasz Zielinski était arrivé neuvième de sa catégorie des moins de 94 kilos lors des Jeux olympiques de Londres en 2012. Quatre ans plus tard, il va recevoir sa médaille de bronze. Pour cause, nombre des compétiteurs mieux classés que lui étaient dopés.

Il y a une justice. Le Comité international olympique a effectué de nouveaux tests antidopage sur les échantillons d'urine et de sang récoltés durant les Jeux olympiques de 2012, qui se déroulaient à Londres. Des résultats plus avancés mais également rétroactifs, puisque les athlètes dopés qui avaient réussi à déjouer les premiers tests en 2012 ont été déchus de leurs places dans le classement final, rapporte le site Quartz.

En conséquence, certains athlètes se voient attribuer une bien meilleure place que celle qu'ils pensaient tenir. Le meilleur exemple est celui de l'haltérophile polonais Tomasz Zielinski, qui, arrivé neuvième lors des Jeux olympiques de 2012, va recevoir une médaille de bronze. Pour cause, six des huit athlètes mieux classés que lui ont été déchus de leurs rangs après ces nouveaux tests approfondis. Les trois médaillés provisoires, le Kazakh Ilya Ilyin (qui avait battu deux records du monde), le Russe Aleksandr Ivanov et le Moldave Anatoli Cîrîcu, ont donc été disqualifiés, tout comme le quatrième, le sixième et le septième de ce premier classement.

Nouveau champion olympique

De ce fait, l'haltérophile arrivé cinquième, l'Iranien Saeid Mohammadpour, se retrouve champion olympique. Le Sud-Coréen Kim Min-jae s'empare de l'argent, et Tomasz Zielinski du bronze. Ces écarts de classement conséquents s'expliquent par la forte culture du dopage qui touche la discipline qu'est l'haltérophilie. Le rapport McLaren, qui avait dénoncé le dopage d'État en Russie lors des derniers JO de 2016 à Rio, révélait notamment que l'haltérophilie était le deuxième sport le plus atteint par le dopage après l'athlétisme.

Ironie du sort, ce même haltérophile, Tomasz Zielinski, a été contrôlé positif lors des Jeux olympiques de Rio, tout comme son frère Adrian Zielinski. Tous deux ont été disqualifiés. Sûrement poussés par l'envie d'utiliser les mêmes armes que leurs concurrents, les deux athlètes s'étaient laissés tenter par le dopage. Les premiers seront les derniers, disait l'Evangile selon Matthieu.

Ici, Tomas Zielinski soulève 211 kilos lors des championnats d'Europe d'haltérophilie de 2016 en Norvège

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