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Oui, il y a en France un parti collabo ! Celui de la soumission à l’islam
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À propos de pas d’amalgame…

Et qui a osé dire ça ? Ne cherchez pas du côté de Zemmour. Il faut regarder plus à gauche.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Ca s’est passé l’autre jour du côté d’une cité pavillonnaire de Toulon habitée par des céfrans. Deux couples, un de leurs amis et trois enfants faisaient une promenade. Des hommes portaient des djellabas, les femmes étaient revêtues de burqa. Normal, quoi… Un groupe de jeunes céfrans a surgi de la cité. Les femmes ont été insultées : "putes !", "salopes !", "à poil !". Les hommes sont intervenus pour les protéger : ils ont été lynchés.

Cette inqualifiable agression a bouleversé la France. Les journaux et les télés en ont fait des tonnes sur l’air de "halte à l’islamophobie". Au sommet de l'Etat, François Hollande a réagi pour rappeler que nos compatriotes musulmans avaient droit à tout notre respect. Bernard Cazeneuve a annoncé que des moyens policiers allaient être déployés pour sécuriser les femmes et filles voilées ou en burqa. Dans le monde arabo-musulman, la colère a grondé. Des ambassades de France ont été saccagées, et d’Alger à Karachi des drapeaux français ont été brûlés.

Bien sûr, il ne s’est rien passé de tout cela : c’est une fiction. Mais quand même, il s’est passé quelque chose qui s’en approche beaucoup. C’était dimanche près de la cité des Oeillets dans les quartiers est de Toulon. Les femmes n’étaient pas en burqa mais en short. Et les hommes ne portaient pas de djellaba. Quant aux jeunes venus de la cité, ils n’étaient pas précisément ce qu’on peut appeler des céfrans. Pour le reste, mêmes insultes, même lynchage que dans la scène précédente. Et là pas un mot, pas un murmure, pas une protestation.

Pourquoi ? Voici la réponse. Elle est dans Marianne. "Chaque fois que la France est menacée dans son existence et dans ses raisons d'être, il se forme dans ses marges un parti collabo. Bourguignons de la guerre de Cent Ans, frondeurs du début du règne de Louis XIV, émigrés de Coblence sous la Révolution, vichystes et pronazis de la Seconde Guerre mondiale. D'ordinaire, ce parti est d'extrême-droite et se confond avec la réaction. Aujourd'hui, il est d'extrême-gauche".

Continuons. "C'est le parti du "pas d'amalgame" à tous crins ; du "vivre ensemble" à tout prix ; de "la faute aux cathos" quand les islamistes égorgent ; c'est le parti de la minimisation ("quelques actes isolés sans signification"), de la psychiatrisation ("une poignée de déséquilibrés"), de la contextualisation ("des victimes du racisme ambiant"), de la diversion ("les fruits du colonialisme"), de la banalisation ("le burkini est un vêtement comme un autre")".

C’est signé Jacques Julliard. Un intellectuel de gauche honnête et lucide. Le parti des collabo fera de lui - si ce n’est pas déjà fait - un "réac", un "fasciste", un "raciste". Ainsi fonctionne ce parti. Toute pensée lui étant interdite, il se réfugie dans l’insulte et dans l’invective. Toute beauté lui étant étrangère, il s’extasie devant le charme des burqas et des burkinis. Comme les dames du Tout-Paris collaborationniste de 1940 se pâmaient devant les uniformes allemands.

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