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Les 28 pages de la discorde : le dossier secret sur l'implication de l'Arabie saoudite dans les attentats du 11-Septembre devrait bientôt être déclassifié
©REUTERS/Sara K. Schwittek/File GMH/ME/HK

Discorde

Les services de renseignement américains songent à déclassifier un rapport datant de 2003 qui évoquerait l'implication de l'Arabie saoudite dans les attentats du 11-Septembre.

En ce moment, il ne fait pas bon être diplomate saoudien aux Etats-Unis.

Alors que Donald Trump estime que le pays du Golfe devrait payer pour continuer à bénéficier de la protection militaire des Etats-Unis et que Barack Obama se rapproche sensiblement de l'Iran, ennemi chiite des Saoudiens, un rapport secret brûlant qui pourrait prouver l'implication de l'Arabie saoudite dans les attentats du 11-Septembre est sur le point d'être déclassifié, rapporte Bloomberg. Washington et Riyad, les deux alliés historiques, sont peut-être à un tournant de leurs relations diplomatiques.

En effet, ce rapport, dont vingt-huit pages ont été classifiées, soulève de nombreuses questions quant à une cellule saoudienne aux Etats-Unis en contact avec deux des dix-neuf terroristes coupables des attentats. L'ancien sénateur de Floride Bob Graham, alors président du Comité de renseignement du Sénat (Senate Intelligence Committe) au moment de la rédaction du rapport en 2003, se bat depuis plusieurs mois pour rendre ce rapport public, tandis que seuls les membres du Congrès américain y ont accès.

De son côté, le directeur de la CIA John Brennan a affirmé que la déclassification de ces 28 pages permettrait de prouver que l'Arabie saoudite n'entretenait pas de lien avec Al-Qaïda. S'ils veulent se montrer rassurants, les dignitaires saoudiens restent tendus. "Nous voulons qu'aucun mot ne soit dissimulé, cela alimenterait juste les théories du complot", a déclaré Nail al-Jubeir, un directeur de l'ambassade saoudienne.

Bluff, ou réelle intention : l'examen de ces vingt-huit pages de la discorde devrait mettre un terme aux spéculations. Selon les enseignements de ce dossier, les relations entre Washington et Riyad pourraient se refroidir brusquement.

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