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"Les grandes religions pour les nuls" : circoncision, mariage et polygamie chez les musulmans
©Reuters

Bonnes feuilles

Ce que l'on ne connaît pas peut nous faire peur : il est donc primordial de comprendre d'où vient la croyance de l'autre et selon quelles valeurs se structure son univers. Découvrez ici les trésors de spiritualité et de culture qui ont nourri les civilisations au cours de l'Histoire ! Extrait de "Les grandes religions pour les nuls", de Jean-Christophe Saladin, publié aux éditions First (1/2).

Les rites familiaux

Ces pratiques correspondent aux rites de passage marquant la naissance, la puberté, le mariage et la mort.

La circoncision

La circoncision des garçons n’est pas une coutume d’origine musulmane, puisqu’elle est attestée depuis la plus haute Antiquité en Égypte et chez les juifs. Elle n’est pas prescrite explicitement par le Coran mais les musulmans la justifient par le fait qu’elle a été imposée par Dieu à Abraham en signe de son alliance avec lui, comme le rapporte la Bible.

Elle se pratique entre trois et sept ans, sauf en Iran où on circoncit les nouveau-nés.

Le mariage…

Comme chez les juifs, le mariage est essentiellement une fête familiale et il n’y a pas de rite particulier de mariage à la mosquée équivalant au mariage chrétien à l’église. Il s’agit principalement de l’établissement d’un contrat qui fixe le montant de la dot versée par le mari, en présence de l’imam ou du juge (cadi).

…et la polygamie

La polygamie était coutumière en Arabie à l’époque du Prophète. Après la mort de sa première épouse Khadidja, Mahomet s’est lui-même remarié avec de nombreuses femmes (au moins dix selon la tradition). Cependant, il n’en a jamais eu plus de quatre simultanément. Il est écrit dans le Coran : "Si vous craignez d’être injustes pour les orphelins, épousez deux, trois ou quatre femmes qui vous plaisent. Mais si vous craignez d’être injustes, une seule ou bien des captives de guerre. Cela vaut mieux pour vous que de ne pas pouvoir subvenir aux besoins d’une famille nombreuse" (sourate 4 "Les Femmes", 3).

L’enterrement

Le cadavre est vecteur d’impureté, comme dans le judaïsme. Il est donc l’objet de purifications très précises.

Après avoir fermé les yeux et la bouche du défunt, on pratique sa toilette rituelle de purification. Il est ensuite enveloppé dans un triple linceul (quintuple pour les femmes). L’imam (ou une autre personne) conduit la prière prescrite, qui n’est accompagnée d’aucune prosternation ni inclination.

La crémation est interdite, en raison de la croyance en la résurrection des corps. Le défunt doit être enterré dans ses linceuls à même la terre. On l’étend sur le côté droit, le visage tourné vers La Mecque.

Les fêtes

Les fêtes musulmanes sont annuelles. Étant donné que le décompte des mois est lunaire, leur date recule d’une dizaine de jours chaque année par rapport à l’année (solaire) précédente.

Extrait de "Les grandes religions pour les nuls", de Jean-Christophe Saladin, publié aux éditions First, 2015. Pour acheter ce livre, cliquez ici.

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