Miss Monde : "toutes des salopes”, sauf les musulmanes<!-- --> | Atlantico.fr
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Fatma Ben Guefrache, la nouvelle Miss monde Muslimah
Fatma Ben Guefrache, la nouvelle Miss monde Muslimah
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Erotisme islamique

Les concurrentes de nos concours peuvent aller se rhabiller. La seule, la vraie, la plus pure des Miss Monde vient d’être élue en Indonésie.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Elle est tunisienne et s’appelle Fatma Ben Guefrache. Par commodité, et dans le secret espoir de devenir intime avec elle, nous l’appellerons Fatma. Pour ce qu’on peut en voir (c’est-à-dire pas grand-chose) elle doit être jolie. Et c’est sans doute la raison pour laquelle Fatma vient d’être élue à Jakarta Miss Monde Muslimah (musulmane).

Comme les 17 autres finalistes, Fatma portait une robe très ample et très longue ne laissant apparaître que ses mains. Quant à sa tête, elle était enserrée dans un foulard. De quoi alimenter les fantasmes les plus pervers des mâles occidentaux ! Rien à voir avec les membres du jury indonésien, tous des islamologues distingués et protégés par leur foi contre les vulgaires appels de la chair.

Car les candidates n’étaient pas seulement jugées sur leurs formes (invisibles) ou sur la beauté de leur visage (en grande partie dissimulé). Il leur était demandé de réciter des versets du Coran et, chose plus difficile encore, d’exposer intelligemment leurs vues sur la modernité de l’Islam. Belles et cultivées, pures et pieuses.

Fatma a brillamment triomphé de cette épreuve. Et, fondant en larmes au moment d’être couronnée, elle a étalé ses connaissances en matière géopolitique et religieuse : « Puisse Allah le Tout Puissant libérer la Palestine. Puisse Allah libérer la Syrie » a-t-elle déclaré. Emue, elle a reçu son prix : une montre en or et un pèlerinage offert à la Mecque.

C’est ainsi qu’éclate au grand jour l’immense supériorité de Miss Muslimah sur nos Miss à nous. Des pétasses qui se trémoussent en bikini. Des poufs qui montrent à tous ce qui est normalement réservé à leur futur mari (elles n’en auront jamais, car qui voudrait épouser des traînées pareilles ?). Des salopes incultes dont on peut être certain qu’elles ne connaissent ni l’Epître aux Corinthiens, ni le Sermon sur la Montagne.

Savent-elles seulement où est la Palestine ? Où est Israël ? Ou est la Syrie ? Fatma sait tous les chemins qui mènent à la Mecque. Les nôtres de Miss, savent tout juste comment se rendre dans un palace de Deauville ou de Nice où elles feront profiter les riches spectateurs de leurs atouts corporels. Il leur reste quand même un espoir. Celui de rencontrer dans un de ces lieux où l’argent coule à flots un émir arabe qui leur fera découvrir la Mecque.

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