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CBien, l'appli qui donne de l'assurance à vos biens
©cBien

La Start-Up du Jeudi

C’est bien. Ou plutôt, CBien. Un petit mot qui résume à lui seul le travail de David Gascoin et Pierre Delage. L’application qu’ils ont mis au point tous les deux permet de référencer ses biens en ligne sur une plateforme sécurisée, de faire estimer leur valeur ainsi que de les gérer afin de faire fonctionner son assurance en cas de besoin.

L’histoire qui a conduit Pierre Delage à créer l’application CBien est de celles qui arrivent tous les jours. Après s’être fait cambrioler le coffre de sa voiture dans lequel il entreposait des biens, il s’est rendu compte que faire l’inventaire de ce qui lui avait été dérobé afin de faire marcher son assurance était un véritable casse-tête. Il s’est dit qu’il y a avait là un marché à saisir et a créé sa start-up le 26 décembre 2013, en guise de cadeau de Noël. Ce n’est qu’un peu plus tard, une fois que toutes les démarches ont été mises en route que David Gascoin l’a rejoint. Une première version de leur application est sortie mi-mai 2014.

Si les choses ne sont pas toujours faciles, David ne regrette pas son choix : "on met de l’argent dedans, on quitte son confort et les avantages des grosses boites…il faut avoir le moral. Heureusement, ça se passe très bien avec Pierre". Et bien s’entendre en tant qu’associés semble être la pierre angulaire de leur réussite. Pour y parvenir, ils se sont répartis les tâches. Ainsi Pierre s’occupe de la plateforme, du site et de l’application pendant que David gère les partenaires, le marketing et la partie finance.

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Muni de son téléphone portable, David fait une démonstration des fonctionnalités de leur application en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Il prend un objet en photo ainsi que son code-barres et en rentre ses références dans CBien. L’objet en question vient s’ajouter à sa liste. La valeur de tous les biens étant estimée, il est ainsi possible de renégocier son contrat d’assurance et d’envoyer directement son inventaire. Les assureurs s’intéressent d’ailleurs à leur système, plus performant que celui qu’ils proposent. "On ne veut pas s’associer avec une assurance en particulier, mais être partenaire avec toutes. On pense que ce service doit être proposé par des indépendants".

Dans leurs deux petits bureaux au sein d’une pépinière d’entreprises à Nanterre, en région parisienne, les deux associés ont déjà embauché 5 personnes et collabore avec de nombreux professionnels pour avancer vite. "Les journées sont denses mais ça va vite, il faut se focaliser sur l’essentiel. On doit montrer qu’une start-up va plus vite qu’une grosse entreprise". Pour y parvenir, une seule solution : se faire confiance pour ne pas avoir à se consulter l’un l’autre à chaque prise de décision. Et l’expérience professionnelle de David est un atout ; après être sorti de Polytech’Nantes et HEC Paris, il a été manager et directeur marketing dans plusieurs sociétés. "Mon expérience me permet de réagir vite puisque je me trouve face à des situations auxquelles j’ai déjà eu à faire".

Cette stratégie semble payante et les projets assez nombreux. "D’ici 2 ans, on veut être capable d’avoir "plugué" une grosse partie des services que l’on veut proposer comme le don, le recyclage, l’échange…". A cinq ans, cBien espère être véritablement rentable parce que même si de l’argent rentre déjà, "on le réinvestit tout de suite pour se développer rapidement ". L’objectif à terme serait pour David et Pierre de devenir la plateforme leader dans leur domaine en France et pourquoi pas même en Europe. En attendant, leur application fait peau neuve à la fin du mois d’octobre dans une version plus épurée "ça fera un peu plus appli de gestion. En plus, c’est design".

Le nerf de la guerre lorsque l’on propose un service de gestion et de stockage de biens en ligne, c’est la sécurité informatique : "on est en audit perpétuel. La sécurité informatique est au cœur de notre stratégie, c’est une vraie problématique à laquelle on répond avec des protocoles de type bancaire".

 CBien est en bonne voie pour tenir les grandes lignes de son business plan, à savoir atteindre les 10 000 utilisateurs en fin d’année : "sans entrer dans les détails, ça avance bien et on est content là-dessus".

Pauline Leduc

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