Le chef d’état major des armées, dans une conférence de presse exceptionnelle, a pointé le risque existentiel que la Russie représentait d’un point de vue militaire pour la France.
il y a 11 minutesLe Réseau Atlantico
Best-Of du 28 juin au 4 juillet
Raphaël Chauvancy est officier supérieur dans l'infanterie de marine, détaché depuis 3 ans au sein des UK Commando forces - Royal Marines. Il est également chargé du module "intelligence stratégique et politiques de puissance" à l'école de guerre économique (Paris). Il a publié une dizaine d'ouvrages, et collabore régulièrement à différentes revues (Conflits, Diplomatie, Marine et Océans...) et sites internets (Theatrum Belli, geopoweb...).
Le chef d’état major des armées, dans une conférence de presse exceptionnelle, a pointé le risque existentiel que la Russie représentait d’un point de vue militaire pour la France.
il y a 11 minutesUne trentaine de dirigeants étaient réunis le jeudi 27 mars à Paris autour de Volodymyr Zelensky, le président de l’Ukraine. Un format ad hoc destiné à rassembler la « coalition des volontaires » voulue par le couple franco-britannique afin de soutenir l’effort de guerre ukrainien et de préparer les garanties de sécurité à l’issue de la signature d’un éventuel traité de paix. Ont notamment été discutées les questions des « forces de réassurance » et du rôle de l’Europe, en l’absence des Etats-Unis avec qui les conclusions du sommet ont été partagées. Pour en parler, Raphaël Chauvancy, qui s'exprime en son nom personnel.
28 mars 2025Né en 1978, Raphaël Chauvancy est officier supérieur des troupes de marine. Enseignant en stratégie à l’école de guerre économique, il est aussi notamment l'auteur des Nouveaux visages de la guerre et de Vaincre sans violence : Manuel d'influence et de guerre de l'information. Il a été récompensé du prix la plume et l‘épée 2022. Il s’exprime ici à titre personnel sur le sujet de la dissuasion nucléaire et conventionnelle de la France à l'heure d'un possible désengagement des Etats-Unis en Europe. Faut-il adapter notre dissuasion en la partageant avec nos alliés et voisins européens ? C'est l'idée portée par Raphaël Chauvancy.
Alors que le canon gronde toujours dans le Dombass et que les Ukrainiens relèvent leurs morts dans les régions de Tchermihiv et Jytomyr enfin libérées, les premières leçons de la plus grande conflagration en Europe depuis les guerres de Yougoslavie se dégagent. Le vieux monde est bien mort.
L’heure du réveil a sonné pour l’Europe et l’Histoire s’est tragiquement remise en route au son du canon. Mais alors que les combats font rage et que les réfugiés se pressent par millions sur les routes de l’Ouest, les puissances préparent déjà le coup d’après. Un Grand Jeu se met en place dont dépendra l’avenir de l’Europe.
Véritable choc pour les Européens qui se croyaient désormais à l’abri des soubresauts tragiques de l’histoire, la crise ukrainienne a mis en lumière de nouvelles matrices stratégiques. L’obsolescence des schémas du siècle dernier nous invite à repenser notre manière de voir et de comprendre l’arène stratégique globale.
L’annonce officielle du retrait des forces françaises et européennes du Mali était attendue. Si Barkhane a rempli son rôle en empêchant l’effondrement d’une région vaste comme l’Europe, le temps était venu d’adapter le dispositif à un nouveau contexte. Un nouveau chapitre des relations franco-africaines s’ouvre. Prometteur, il devrait prendre à contrepied aussi bien les Russes que les putschistes au pouvoir à Bamako.