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Comment devient-on tolérant à la nourriture épicée ?
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Le goût des autres

Selon les scientifiques, cette tolérance serait due à une désensibilisation des nerfs trijumeaux dans l'enfance.

Aimer ou ne pas aimer la cuisine épicée, une question d’origine ? Pas seulement. Selon le site PopSci (Popular Science), cette tolérance ne serait pas qu’une question de nature, mais également… de nourriture ! Pour bien comprendre il faut tout d’abord rappeler que le goût que l’on ressent dans notre bouche provient en fait de trois facteurs : le... goût, l’odorat (plus précisément les sensations rétro-olfactives) et les "sensations trigéminales". Ces dernières, qui correspondent aux nerfs trijumeaux, ne sont pas très connues du grand public : ce sont ces nerfs qui détectent la douleur et l’irritation dans la bouche. La menthe stimule le récepteur au froid des nerfs trijumeaux par-exemple. Et la nourriture épicée est également détectée par ces nerfs.

D'après les scientifiques, exposer des enfants très tôt aux épices leur désensibilise les terminaisons nerveuses. On sait par exemple que les parents mexicains donnent à manger à leurs enfants du sucre mélangé avec de la poudre de piment rouge. Leurs nerfs trijumueax seraient donc désensibilisés petit à petit aux épices.

Et qu’en est–il alors de ceux qui découvrent et deviennent amoureux de la cuisine épicée à un âge plus avancé ? Des chercheurs de l’université de Penn State ont cherché les liens qui pouvaient exister entre le fait d’aimer manger épicé et les traits de la personnalité. Résultats : les personnes à la recherche de sensations, qui aiment les montagnes russes, les paris ou rencontrer de nouvelles personnes sont également davantage des amateurs de cuisine épicée.

Lu sur Pop Sci

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