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Nicolas Sarkozy et Guillaume Pepy vont entrer au conseil de surveillance de Lagardère
©BERTRAND GUAY / AFP

Nominations

L’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy et l’ancien dirigeant de la SNCF Guillaume Pepy vont entrer dans le conseil de surveillance de Lagardère. Ces deux nominations devraient être ratifiées lors de la prochaine assemblée générale des actionnaires.

L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy et l'ex-dirigeant de la SNCF Guillaume Pepy vont entrer dans le conseil de surveillance de Lagardère. Cette information a été dévoilée par le groupe ce jeudi 27 février par le biais d’un communiqué. Ils "rejoignent le conseil de surveillance en qualité de membres indépendants et siégeront tous deux au sein du comité stratégique que le conseil a décidé de créer en son sein".

D’après le communiqué, le conseil de surveillance du groupe a validé "à l'unanimité" ces deux nominations. 

Cette décision devrait être actée lors de la prochaine assemblée générale des actionnaires. 

Guillaume Pepy et Nicolas Sarkozy vont remplacer Xavier de Sarrau, qui avait quitté la présidence du conseil de surveillance en décembre dernier, et François David, dont le mandat arrive à son terme en 2020.

Le groupe Lagardère, dirigé par Arnaud Lagardère, est un des leaders mondiaux de l'édition, de la production, de la diffusion et de la distribution de contenus. Il détient plusieurs médias comme les magazines Elle, Paris Match et le Journal du dimanche ainsi que des radios, notamment Europe 1 ou Virgin Radio.

Selon des informations du Point, le groupe Lagardère fait face aux attaques du fonds Amber, son deuxième actionnaire. Depuis l'automne dernier, Amber a fait condamner Arnaud Lagardère pour avoir cessé de publier les comptes de sa holding depuis 2010. Et ces dernières semaines, le fonds dirigé par le Français Joseph Oughourlian, ancien de la Société générale et président du Racing Club de Lens, a maintenu sa pression. Il est monté jusqu'à 10,58 % du capital de Lagardère (et 7,93 % des droits de vote). La société, elle, se dit victime d'une "campagne de déstabilisation", et réclame à Amber 84 millions d'euros pour avoir fait baisser le cours de son action, qui évolue ce jeudi 27 février autour de 18,50 euros.

Selon Le Point, le groupe Lagardère ne semble plus exclure la vente de certains médias dont il est toujours le propriétaire. L'ex-Hachette Filipacchi Medias ne représenterait plus que 260 millions de chiffre d'affaires.

Le Point

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