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Vidéo : les présidentes d'Harvard et du MIT accusées de laxisme sur l’antisémitisme

Depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre, de nombreux étudiants juifs ont pris la parole pour dénoncer une atmosphère hostile sur certains campus américains, où les manifestations de soutien aux Palestiniens se multiplient

Alors que la guerre au Proche-Orient suscite de fortes tensions dans les universités américaines, la Maison-Blanche s'est inquiétée fin octobre d'une « hausse alarmante des incidents antisémites dans les écoles et sur les campus universitaires ». Dans ce cadre, les présidentes de Harvard, du MIT et de l'université de Pennsylvanie ont été auditionnées au Congrès, mardi 5 décembre.

Citant des étudiants qui avaient appelé à une « intifada » contre Israël, la représentante républicaine Elise Stefanik leur a demandé si le fait « d'appeler au génocide des Juifs viole les règles » de leurs universités respectives « en matière d'intimidation et de harcèlement ».

« Lorsque le discours se transforme en comportement, nous prenons des mesures », a répondu Claudine Gay, présidente de Harvard.

« La situation pourrait faire l'objet d'une enquête pour harcèlement si elle est généralisée et grave », a déclaré de son côté Sally Kornbluth, présidente de l'université du Massachussets (MIT).

Liz Magill, à la tête de l'université de Pennsylvanie, a enfin jugé que « la décision dépend du contexte ». « Si le discours devient un comportement. Il peut s'agir de harcèlement, oui ».

« Ainsi, appeler au génocide des juifs n'est pas, selon le contexte, de l'intimidation ou du harcèlement? », s'est emportée la représentante Elise Stefanik. « C'est inacceptable », a-t-elle lancé, avant d'appeler ensuite, sur X, à la « démission immédiate » des trois dirigeantes d'université.

BFMTV

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