Tu veux ou tu veux pas ?
PCF : Jean-Christophe Cambadélis dénonce ses contradictions
Entre le PCF et le PS, depuis l'arrivée de François Hollande à la présidence, c'est "Je t'aime, moi non plus". Invité de Serge Moati dans l'émission "PolitiqueS" sur LCP, Jean-Christophe Cambadélis note qu'entre une base militante qui veut construire des alliances avec les socialistes et des dirigeants (Pierre Laurent pour le PCF, Jean-Luc Mélenchon pour le Parti de Gauche) qui ne cessent de critiquer l'action gouvernementale, il y a comme une dissonance.
C'est pourquoi le député de Paris demande à ces derniers, de temps en temps, d'être à même de reconnaître quand les mesures du gouvernement vont, selon eux, dans le bon sens. Car, à force de faire le grand écart, "ils vont se faire mal aux adducteurs" s'amuse-t-il.
A noter que, dans cette même interview, Cambadélis n'hésite pas à jeter quelques banderilles sur certains de ses camarades de parti : à propos du ministre de l'Education Vincent Peillon, "il y a quelque chose qu'il n'intègre pas en philosophe qu'il est, c'est cette psychologie de l'instituteur et du professeur" sans oublier qu'il l'a trouvé "pas assez pédagogue avec les enseignants, ce qui est ennuyeux pour un pédagogue" à propos de la prime de 400 euros.
De même, à propos d'Harlem Désir qui l'a finalement devancé à la tête du Parti socialiste, Cambadélis note que les socialistes "voulaient un parti qui ne crée pas de problèmes". C'est dit.
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