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Crédits Photo: Capture d'écran Youtube / Huffington Post

Désarmer les policiers ?

Les images des incidents et des violences à Dijon

Depuis plusieurs jours, des incidents et des violences se sont déroulés lors d’affrontements entre des jeunes du quartier des Grésilles et des membres de la communauté tchétchène au sein de la ville de Dijon. La ville a été de nouveau la proie de tensions ce lundi 15 juin au soir. Les forces de l’ordre ont été mobilisées pour disperser un attroupement d’hommes cagoulés et armés. Quatre personnes ont été interpellées, selon la préfecture.

Ces incidents et ces tensions interviennent après un week-end marqué par une série d’expéditions punitives menées par des membres de la communauté tchétchène. Selon la police, un premier raid aurait été lancé vendredi soir dans le centre-ville à la suite de l’agression, le 10 juin, d’un jeune homme de 16 ans issu de cette communauté.

Selon des informations du Huffington Post, "des dizaines de personnes armées de barres de fer et d’armes de poing se sont rassemblées lundi dans le quartier sensible des Grésilles, tirant en l’air, visant des caméras de vidéo-protection et incendiant poubelles et véhicules", d’après des sources policières.

Selon le préfet de la Côte d'Or, Bernard Schmeltz, les personnes incriminées ce lundi 15 juin n’appartenaient pas à la communauté tchétchène, contrairement à ces trois derniers jours où plusieurs dizaines voire centaines d’entre eux s’étaient rassemblées dans le centre-ville de Dijon puis aux Grésilles pour y mener des attaques ciblées dans le cadre d’un règlement de comptes.

Des membres de la communauté tchétchène seraient venus de toute la France (et même de Belgique et d’Allemagne) pour venger l'un des leurs ce week-end.

Le ministère de l’Intérieur avait jugé "inadmissibles" les "violents troubles à l’ordre public et les actes d’intimidation". Il avait promis "une réponse ferme".

Le secrétaire d’État à l’Intérieur, Laurent Nuñez, est attendu ce mardi à Dijon. Selon des informations de BFMTV, le Raid (l'unité d’élite de la police nationale) devait également être déployé pour la nuit de lundi à mardi. 

Selon le préfet, pendant les troubles de lundi "un conducteur a été agressé et son véhicule projeté contre un barricade enflammée", et une équipe de journalistes de France 3 "a été prise à partie et son véhicule caillassé".

Le procureur de Dijon, Eric Mathais, avait indiqué plus tôt lundi que "six blessés" avaient été enregistrés "au total dans trois épisodes successifs (vendredi, samedi et dimanche soir)" pour aucune interpellation lors des trois premiers jours. Une enquête a été ouverte, "en particulier pour tentative de meurtre en bande organisée, dégradations, incitation à la violence".

Le maire, François Rebsamen, s’est dit lundi soir "sidéré par ce qui s’est passé ces trois jours", jugeant les violences "inacceptables". Il s’est exprimé sur BFMTV : 

"C’est un cri du cœur que je lance ce soir, un appel au calme. Il faut que les jeunes qui ce soir déambulent dans la rue en mettant le feu à des voitures, des palettes, etc., rentrent chez eux".

Pour retrouver l'analyse et le décryptage de Driss Aït Youssef et Régis de Castelnau sur ce sujet, cliquez ICI

Huffington Post

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