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Crédits Photo: Capture d'écran Dailymotion / France Inter / DR
Le pic épidémique pourrait être atteint « d'ici sept à dix jours, si tout va bien », selon Olivier Véran

Troisième vague

Le pic de l'épidémie pourrait être atteint « d'ici sept à dix jours, si tout va bien », selon Olivier Véran

Olivier Véran était invité sur France Inter ce jeudi. Il est revenu sur les annonces du président de la République et a fait un nouveau point sur l’évolution de la crise sanitaire. Le pic de l'épidémie devrait être atteint d'ici « d'ici sept à dix jours ».

Au lendemain de l'annonce de nouvelles mesures pour freiner l’épidémie de Covid-19 par le chef de l’Etat, Olivier Véran a expliqué jeudi sur France Inter qu'« il faut entre sept et dix jours pour que des mesures soient efficaces, qu'on puisse en mesurer l'efficacité. Ce qui voudrait dire qu'on pourrait avoir atteint le pic épidémique d'ici sept à dix jours environ, si tout va bien. (…) Il faut deux semaines supplémentaires pour atteindre le pic de réanimation, ce qui pourrait être du côté de la fin avril ».

Lors de cet entretien, Olivier Véran a également annoncé l'ouverture d'une nouvelle unité de réanimation en région parisienne.

Il estime aussi que le transfert de patients est un « outil précieux » qui a « permis de sauver mille vies depuis le début de la pandémie ».

Lors de son allocution mercredi soir, Emmanuel Macron a annoncé l'ouverture de lits de réanimation supplémentaires pour atteindre le nombre de 10.000 en France. Olivier Véran a justifié cette décision, en expliquant que « nous augmentons le nombre de lits de réanimation disponibles à mesure que les besoins de soins augmentent. Mais nous le faisons au détriment parfois des soins accordés aux autres malades par la déprogrammation et de la réorganisation. Ce qu'il faut, c'est avoir toujours un coup d'avance, c'est-à-dire toujours des lits pour accueillir les malades, c'est ce qui nous permet de faire en sorte qu'il n'y ait pas de tri, qui est un très vilain mot dans les hôpitaux, et d'être capable de soigner tous les malades graves ».

Une nouvelle unité va ainsi être ouverte à l’hôpital Henri-Mondor :

« J'ai demandé à l'AP-HP d'ouvrir une nouvelle réanimation à l'hôpital Henri-Mondor qui n'a jamais été ouverte, et nous allons y mettre des renforts de ressources humaines de partout, des étudiants, des retraités, des libéraux, des hospitaliers pour ouvrir ne serait-ce que 60 lits supplémentaires. On va même être capables d'en ouvrir plusieurs centaines ».

France Inter

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