La colère de Guy Verhofstadt au Parlement européen contre l’eurodéputée LFI Manon Aubry<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
Crédits Photo: Capture d'écran DR / Youtube
Guy Verhofstadt a critiqué la prise de position de Manon Aubry au Parlement européen.

Maintien de l’ordre

La colère de Guy Verhofstadt au Parlement européen contre l’eurodéputée LFI Manon Aubry

L’eurodéputé et ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt a recadré Manon Aubry, eurodéputée LFI, qui exigeait au sein du Parlement européen une condamnation des « dérives policières » dans le cadre des manifestations en France contre la réforme des retraites ou à Sainte-Soline.

Cette semaine, les délégations françaises des groupes de La Gauche (France insoumise), des Verts/ALE (Europe écologie) et des Socialistes & Démocrates (Parti socialiste, Place publique) ont introduit une motion de résolution commune pour un débat sur « la répression » du mouvement social en France, appelant le Parlement européen à condamner les violences policières à l’encontre des manifestants et des journalistes en France en marge des manifestations contre la réforme des retraites et à Sainte-Soline.

Lors sa prise de parole au Parlement européen, l’eurodéputée de La France Insoumise Manon Aubry s’est indignée des « violences policières » commises, selon elle, lors des opérations de maintien de l’ordre dans le cadre des manifestations contre la réforme des retraites.

Elle a notamment évoqué « une manifestante au pouce arraché par un tir de LBD », « un cheminot qui se retrouve éborgné par une grenade de désencerclement », « une manifestante violée lors d’une fouille policière », « deux militants écologistes dans le coma entre la vie et la mort » ou encore « des centaines d’arrestations arbitraires de jeunes ».

Selon Manon Aubry, « on ne peut pas regarder sans rien faire ce spectacle terrible. Cette doctrine de maintien de l’ordre et ces pratiques sont inacceptables au sein de l’Union européenne. C’est pourquoi notre Parlement doit exprimer sa condamnation la plus ferme ».

Elle a notamment déposé une résolution sur le respect du droit fondamental à manifester et le strict encadrement de l’usage légitime de la force publique.

Cette résolution a été rejetée par les eurodéputés (237 votes contre, 178 pour).

L’eurodéputé et ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt a tenu à répondre à l’eurodéputée LFI. Le député européen Renew Europe a estimé que cette affaire devrait être discutée et débattue à l’assemblée nationale :

« S’il y a des ripostes policières exagérées, je vais être le premier à le dénoncer et le condamner, mais ça reste des riposte, c’est-à-dire une réaction à d’autres violences qu’on a pu voir à la télévision. Des violences qui sont parfois encouragées par des partis politiques en France. Des gens qui disent que les élections ne sont pas légitimes et qui c’est la censure populaire qui compte, pas la majorité parlementaire ».

Il a également énuméré toute une série de violences qui n’avaient pas été condamnées par Manon Aubry et La France insoumise.

L’intervention de l’ancien Premier ministre belge a été énormément partagée sur Twitter.

Twitter

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !