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Mesures contre le virus

Bruno Le Maire évoque son expérience du Covid-19 : "Une fois qu'on y est passé, on voit les choses différemment"

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, était invité de la matinale de France Inter ce mardi 29 septembre. Lors de cet entretien, il a notamment évoqué sa propre expérience lorsqu'il a été atteint par le coronavirus :

"Ç'a été violent (...) Une fois qu'on y est passé, on voit les choses différemment". 

Bruno Le Maire confirme que la Covid-19 "n'est pas une maladie anodine". 

Lors de cette interview, le ministre de l'Economie a également détaillé les mesures prises afin de sortir de la crise économique. 

"Nous n’en avons pas fini avec le virus, et donc beaucoup d’entrepreneurs, de restaurateurs, de patrons de cafés ou de salles de sport, sont inquiets pour leur activité. Il faut continuer à soutenir et à protéger les salariés et les entreprises, c’est un premier aspect essentiel du budget. L’autre aspect, c’est préparer la sortie de crise. J’ai la conviction que la France peut sortir de cette crise avec un modèle plus juste, plus respectueux de l’environnement et plus compétitif. Mais ça suppose de mettre dès maintenant l’argent nécessaire pour moderniser nos industries, accélérer la transition écologique."

Il a également évoqué la question de la dette : 

"Toute la dette liée à cette crise économique, c’est de l’investissement. Il faudra la rembourser, mais ce remboursement viendra quand nous aurons retrouvé la croissance. Nous la rembourserons par de la croissance, par un principe de responsabilité sur les finances publiques (c’est pas "open bar") et par des réformes de structures que je continue à estimer indispensables. La première d’entre elles étant la réforme des retraites."

Bruno Le Maire a tenté de rassurer les restaurateurs : 

"La sécurité sanitaire est la priorité absolue. Donc nous avons mis de l’argent de côté pour faire face à ces situations, comme avec le fonds de solidarité. Les bars et restaurants obligés de fermer à Marseille, par exemple, y auront droit. Il est aujourd’hui plafonné à 1.500 euros, nous allons le déplafonner jusqu’à 10.000 euros. Ça permettra de prendre en charge la perte de chiffre d’affaire. Je leur dis : nous ne vous laisserons pas tomber. Nous avions prévu 9 milliards d’euros pour ce fonds de solidarité, nous en avons dépensé 6 très exactement : il en reste 3, on va les mettre sur la table maintenant pour soutenir les restaurateurs."

France Inter

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