Marine Le Pen s'est exprimée ce samedi depuis Madrid sur les derniers soupçons de défections au Rassemblement National, à un peu plus de trois mois du premier tour de l’élection présidentielle. Elle a lancé un appel à tous ceux qui hésitent à rallier Eric Zemmour : « Ceux qui veulent partir partent, mais ils partent maintenant ».
Le député européen Nicolas Bay a refusé de clairement dire, sur BFMTV, s'il serait aux côtés de Marine Le Pen jusqu'au premier tour de l'élection présidentielle. Invité du Grand Jury, l'eurodéputé Nicolas Bay a répondu aux critiques quant à sa loyauté à l'égard de Marine Le Pen :
« Je ne considère pas Eric Zemmour comme un ennemi ».
La journaliste Alice Darfeuille organisait un débat sur BFMTV sur cette crise au sein du Rassemblement National et sur les ralliements en faveur d’Eric Zemmour.
Jean-Sébastien Ferjou, directeur de la rédaction d’Atlantico, et Raquel Garrido, avocate, élue locale La France Insoumise de la mairie de Bagnolet, ont débattu sur ce thème et sur la campagne électorale.
Marine Le Pen est inscrite dans le présent quand d’autres sont inscrits dans les calculs à plus long terme, selon Jean-Sébastien Ferjou. L’enjeu de l’élection concerne également la droite d’après 2022 et la recomposition de la droite nationale d’après 2022.
Jean-Sébastien Ferjou a également analysé la communication de crise de Marine Le Pen et évoqué la clarification du jeu politique voulue par Marine Le Pen, via notamment le calendrier de l’annonce de Marion Maréchal vis-à-vis d'Eric Zemmour.
La construction d’une offre politique pour l’avenir, à droite, était aussi au cœur des débats sur BFMTV.
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