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Argent, armes et sexe : le clip dérangeant des enfants rappeurs de Sarcelles

Un groupe de jeunes garçons de Sarcelles, visiblement écoliers de primaire ou collégiens, a diffusé sur Internet un clip de rap aux paroles douteuses.

"On te canarde, y'a pas de pitié, on vise pas les ieps (pieds), on vise la teuté (tête)", lance un jeune garçon devant le toboggan d'un espace pour enfant, dans ce clip vu des dizaines de milliers de fois depuis le début de l'année.

D'une durée de cinq minutes, cette vidéo tournée à Sarcelles met en scène une douzaine de jeunes garçons qui reprennent les plus mauvais codes du rap, sans laisser planer une once de second degré : billets de banque, armes, scooters (à défaut de grosses voitures), etc.

Les paroles renvoient au trafic de drogue ("Sarcelles-lite, on fait le kiff, 9-5-2 on fait du biff, on fait des lletbi, on fait que des lletbi"), à la violence ("Sors pas un taret, si t'as pas les couilles de tirer. Ici, c'est sans pitié, on t'allume au mortier") ou au sexe ("Dans le peura, je laisse des cetras, comme sur le cul à ta reuseu", formule élégante qui signifie "Dans le rap, je laisse des traces, comme sur le cul à ta soeur" (sic)).

Alerté par Le Parisien, le député-maire (PS) de Sarcelles, François Pupponi, estime que "ce type de vidéo est inadmissible". "Nous allons saisir le procureur pour qu'il y ait des sanctions pénales exemplaires. On ne peut pas laisser faire ça. Il y a des gens qui font de l'argent avec ça", prévient-il.

Le procureur de Pontoise évoque, comme procédure possible, les infractions liées à l'arme et à sa détention, mais aussi l'incitation à la débauche, l'apologie de crime.

Lu dans Le Parisien

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