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Denis Tillinac retrouve du jeune Chirac chez Wauquiez; Baroin et Bertrand trouvent du vieux dans le miroir en contemplant Macron; Julien Dray caresse l’idée de prendre le PS; L’homme qui pèse 1000 milliards et dont personne ne connaît le nom
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Revue de presse des hebdos

Et aussi : la clause Molière, le général de Villiers ne regrette rien et l'audience de France TV.

Gilles Klein

Gilles Klein

Gilles Klein,, amateur de phares et d'opéras, journaliste sur papier depuis 1977 et en ligne depuis 1995.

Débuts à Libération une demi-douzaine d’années, puis balade sur le globe, photojournaliste pour l’agence Sipa Press. Ensuite, responsable de la rubrique Multimedia de ELLE, avant d’écrire sur les médias à Arrêt sur Images et de collaborer avec Atlantico. Par ailleurs fut blogueur, avec Le Phare à partir de 2005 sur le site du Monde qui a fermé sa plateforme de blogs. Revue de presse quotidienne sur Twitter depuis 2007.

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En période de fête, les Unes des hebdos font souvent dans l'intemporel. Cette semaine c'est La Perse jusqu'à l'Iran pour Le Point, et, moins original, Jésus pour l'Express, tandis que Marianne s'intéresse au "panache" celui des soldats de Dien Bien Phu ou du commando Kieffer. sans oublier Valeurs Actuelles qui donne la parole au général de Villiers.

Gallet et l'audience de France Info TV

Le PDG de Radio France, Mathieu Gallet, se félicite de la création de la chaîne France Info et ne s'inquiète pas de sa faible audience TV. Il donne sa position dans Paris Match : "Autour d’une marque forte –France Info, qui à mon avis s’imposait–, accessible par de multiples canaux [mobile, radio, télévision, ordinateur…], nous avons créé une offre publique qui n’existait pas auparavant, puisque France 24 était cantonnée à l’international. Cette offre est unique, car sans publicité, et a été conçue comme un média global. Sur les supports numériques, elle a connu une hausse de 70 % entre octobre 2016 et octobre 2017. Que son audience télévisée sur le canal 27 après dix-huit mois reste un peu faible ne m’inquiète pas outre mesure."

Quand à la radio, Gallet cite une enquête Harris Interactive : "74 % de la population [85 % des auditeurs de Radio France] sont satisfaits de la qualité des stations du groupe, ce qui prouve l’attachement aux radios publiques. Et 68 % de la population [78 % des auditeurs de Radio France] trouvent que les informations données sur les stations de radio publiques sont de meilleure qualité que sur les autres médias." Ceci alors que "Les hausses de ces dernières années du budget global de l’audiovisuel public [3,8 milliards d’euros, à comparer avec les 7 milliards de la BBC] n’ont pas profité à la radio".

Wauquiez et Genevard

Paris Match remarque que c'est la vice-présidente de l’Assemblée, Annie Genevard, 61 ans, professeur de lettres, mère de deux enfants, et fille d'une députée UMP, qui succède à Bernard Accoyer au secrétariat général des Républicains. Pour l'hebdo, c'est "la surprise du chef" car c'est une fidèle de Fillon qui a été choisie par Wauquiez.

Florence Portelli et Wauquiez

« Je ne travaillerai pas avec lui. J’aurais l’impression de me prostituer après cette campagne où [j’ai pris] le contre-pied de ce qu’il dit. Il n’a pas grand-chose d’humain mais a la capacité de sauter d’une conviction à l’autre en un minimum de temps. » remarque Florence Portelli, après l'élection de Wauquiez selon l'Express.

Frédéric Lefebvre et Wauquiez

Lors de l'élection de Wauquiez à la tête des Républicains, Frédéric Lefebvre n'a pas maché ses mots, selon l'Express : « Ce triste 10 décembre sonne la fin du grand mouvement de la droite et du centre voulu par Jacques Chirac. Laurent Wauquiez, président illégitime, fait naturellement le vide autour de lui et les électeurs de droite comme nombre d’élus se sentent désormais orphelins.»

Clause Molière : Pécresse 1, Wauquiez 0

Déception pour Laurent Wauquiez : la justice a rejeté sa "« clause Molière » instaurée pour imposer le français sur les chantiers dont le conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes est maître d’oeuvre" souligne l'Express. Pourtant, en Ile-de-France, Valérie Pécresse a instauré, elle aussi une clause Molière. Mais de manière plus soignée « La nôtre a été rédigée pour être conforme à la loi et efficace », tacle un proche de la présidente LR cité par l'Express. La clause Molière version Pécresse a donc été validée par le préfet de région en mars 2017 et cette mesure serait donc "intégrée à une dizaine d’appels d’offres en cours".

Wauquiez par Tillinac

"Wauquiez, c'est Chirac à ses débuts : 'l'homme pressé' de Morand, charmeur mais pas câlin. Brutal à l'occasion, dégainant au jugé, trompant ses impatiences en cavalant sur une ligne de fuite parfois embrumée." écrit Denis Tillinac sur deux pages dans l'Obs (alors qu'il est habituellement dans Valeurs Actuelles). il ajoute  "L'arrondi et le velouté viendront plus tard, c'est un condottière encore mal embouché." Wauquiez est l'un des personnages qui "vont faire 2018" annonce la Une de l'Obs.

Pas de changement de nom pour le FN ?

Selon Florian Philippot, Marine Le Pen ne changera pas le nom du Front National lors de son prochain congrès : « Ils vont considérer que les militants sont suffisamment déstabilisés comme ça, qu’il ne faut pas en rajouter ». On se souvient que Philippot était partisan du changement d’appellation du FN lorsqu’il en était le vice-président.

Pesquet politique ? 

Quand on lui fait remarquer qu'aux Etats-Unis, plusieurs astronautes ont eu une carrière politique, Thomas  Pesquet ne semble pas être prêt pour être député ou ministre. Il répond dans Paris Match : "Je n'ai ni la formation, ni la tournure d'esprit pour çà. Je suis plutôt très pratique, presque manuel." Par contre Pesquet se verrait bien "animer une fondation pour l'environnement."

La mère de Sarkozy

«Dadue», c'est Andrée Sarkozy décédée dans la nuit de mardi à mercredi dernier, à l'âge de 92 ans. Après l'élection de son fils à la présidence de la République, elle avait fait plusieurs apparitions publiques dans un cadre officiel, notamment lors d'un voyage du président Sarkozy en Chine note Paris Match qui consacre deux pages à cette disparition.

Baroin et Bertrand face au jeune Macron

Macron n’a pas besoin d’insister pour donner un coup de vieux au reste de la classe politique écrit l'Express. "L’éternel gamin de la séquence précédente, François Baroin, observait dans Le Figaro, en juin : « Emmanuel Macron, ça fait vieillir. A 52 ans et vingt-cinq ans de vie politique, je suis un homme du monde d’avant, un homme de Cro-Magnon! »"  Idem pour "Xavier Bertrand (52 ans lui aussi), parfois traversé par des doutes identiques, qui confie : « Des espèces ont disparu, je suis peut-être déjà mort et je ne le sais pas. »"
Juppé refait le match
"En mars dernier, on ne m'a jamais tendu la perche. Jamais" c'est ce qu'aurait déclaré François Fillon, selon l'Obs, en prenant la parole en public, dans la célèbre librairie Mollat à Bordeaux. Il explique que Fillon a échangé avec lui la veille du rassemblement du Trocadéro mais sans lui proposer d'intervenir dans cette campagne présidentielle : "Il ne m'a jamais tendu la perche. Ni lui, ni Sarkozy."
Dray patron du PS ?
Le socialiste Julien Dray, conseiller régional d'Ile de France se verrait bien, selon l'Obs, candidat au poste de premier secrétaire lors du prochain congrès d'Aubervilliers les 7 et 8 avril 2018. Dray envisage le dépôt d'une motion avant la fin du mois de janvier.

Expo Georges Marchais

 Place du Colonel Fabien, à Paris, où se trouve son siège signé Oscar Nimeyer,  le Parti Communiste Français (PCF)  présente une exposition consacrée àGeorges Marchais jusqu'au 15 janvier 2018. Marchais qui fut secrétaire général du PCF pendant 21 ans. Marchais est mort, il y a 20 ans, le 16 novembre 1997 rappelle Match qui consacre une page à cette exposition.

La ZAD de Notre-Dame-des-Landes

Huit pages dont six de photos dans Paris Match sur Notre Dame des Landes, version "Notre Dame des Luttes" avec la ZAD autrement dit la «zone à défendre». Pour l'évacuer, que le nouvel aéroport se fasse ou pas, il faudrait environ 6 000 gendarmes selon Bernard Cazeneuve, ex-ministre de l'Intérieur qui évoque ce chiffre dans son livre "Chaque jour compte". Et ce chiffre a été confirmé auprès de Paris Match par des responsables actuels qui lancent l'alerte sur le niveau des risques. De plus, une fois le terrain évacué, il faudrait encore des forces de l'ordre pour le protéger et éviter toute tentative de nouvelle occupation si l'on y faisait des travaux.

Pour Paris Match : "Il faut sauver le soldat Hulot tout en coupant l'herbe sous les pieds de la droite déjà prête à énoncer une 'capitulation inédite de l'Etat de droit' ". La solution qui sera choisie pourrait être : réaménager l'actuel aéroport de Nantes et évacuer simultanément les zadistes. 

L'artificier de Daech

L'Express s'intéresse à l'artificier de Daech soupçonné d'avoir préparé les explosifs lors des attentats de Paris en novembre 2015 : "c’est sous l’alias syrien d’Ahmad Alkhald que ce terroriste, dernier participant aux attentats du 13 Novembre encore en fuite, a discrètement accompli sa mission d’artificier en chef pour le compte de Daech en Europe. Son ADN a été découvert sur diverses planques belges des commandos ainsi que sur les ceintures explosives de Salah et Brahim Abdeslam. L’homme est ensuite rentré en Syrie, tout en continuant à conseiller ses complices à distance."

Et cet artificier aurait laissé des traces : "Au Comptoir Voltaire, à Paris, visé par le kamikaze Brahim Abdeslam, le 13 novembre 2015" l’ADN d‘Ahmad Alkhald  a été retrouvé sur des débris d’explosifs.

El Guerrab le paria à l'Assemblée

"Mis en examen pour violences volontaires avec arme le 2 septembre, soupçonné d’avoir assené des coups de casque de moto sur le crâne de son ancien camarade socialiste Boris Faure" le député M’jid El Guerrab est revenu au Palais-Bourbon au bout de deux mois rappelle l'Express sur deux pages. Mais il a quitté la République en marche et le groupe REM à l’Assemblée. Par contre "il a gardé son siège de député de la 9e circonscription de l’étranger, convaincu que rien ne l’empêche d’exercer son mandat".

L'homme qui pèse 1 000 milliards

Il gère le Norges Bank Investment Management, le fonds souverain norvégien "Vous ne le connaissez pas. Son nom est imprononçable" Yngve Slyngstad est pourtant, "c’est l’un des hommes les plus puissants de la planète, à la tête d’une institution pesant aujourd’hui plus de 1000 milliards de dollars. Soit le premier fonds souverain au monde, devant les fonds émirati et chinois, et qui a beaucoup fait parler de lui ces dix dernières années en raison de ses prises de position éthiques et responsables..." A découvrir sur quatre pages dans l'Express.
L'art vendu en ligne avec succès
Tout le monde ne le connaît pas non plus, mais le site Artmajeur "est devenu la première place de marché en Europe, la deuxième dans le monde, avec 1000 oeuvres mises en vente quotidiennement sur son site. Présent dans 193 pays, il se décline en 12 langues" selon l'Express
Les cofondateurs Samuel Charmetant et Yann Sarazin sont deux ex-étudiants de Montpellier, qui "ont pris le parti de n’exclure aucune discipline : peinture, sculpture, photo, street art, etc. « J’ai voulu un site communautaire ouvert à tous, connus ou inconnus », confirme Samuel Charmetant. Pari réussi. Plus de 120000 artistes y exposent près de 2 millions d’oeuvres". Et "L’acheteur est en relation directe avec l’artiste et ne paie ni frais d’inscription ni frais de commission. Trente-cinq oeuvres sont vendues par jour sur le site en moyenne, à des prix qui varient de 30 à 15000 euros, pour un panier moyen de 800 euros." Un site à découvrir.
Desproges toujours bestseller
"Depuis sa disparition, en 1988, plus de 4 millions d’exemplaires de livres signés Pierre Desproges se sont vendus en France". Et ce n'est pas fini raconte l'Express : "sa fille Perrine est à l’origine de ce Desproges par Desproges, volumineux ouvrage de près de 2 kilos, truffé de textes inédits, de correspondances privées et de photographies émouvantes. Un rêve de fan, qui s’est déjà écoulé à près de 40000 exemplaires en quelques semaines et devrait se retrouver sous bon nombre de sapins à Noël."
Charlie Hebdo : Riss et Plenel suite
Riss le patron de Charlie Hebdo n'oublie pas qu'il a croisé le fer avec Plenel, le patron de Mediapart qui s'est excusé pour des propos qu'il avait tenu après le dessin de la Une de Charlie caricaturant son attitude face à Tariq Ramadan :"Plenel est emblématique d'une gauche qui a été assez complaisante à l'égard du discours islamo-religieux, regrette Riss. Alors que pour nous, à Charlie, c'était tellement évident dès le départ. Comment peut-on admirer  quelqu'un comme Ramadan ? Comment peut-on admirer Mgr Lefebvre ? Pour moi, c'est pareil. Tous ces gens-là, je ne leur reconnais aucune autorité morale ou spirituelle." explique en autres Riss sur six pages dans Le Point.

De la Perse à l'Iran

Fêtes de fin d'année oblige  le Point s'intéresse à la Perse, depuis Cyrus Le Grand jusqu'à l'Iran d'aujourd'hui  avec la Une et 80 pages assez intéressantes. Même en apparence intemporel, un sujet réussi et différent de ceux des autres hebdos.

Marianne et le panache

Marianne évoque, entre autres le panache dont ont fait preuve, à certaines époques, les soldats français : de Dien Bien Phu au commando Kieffer "Sans peur et sans reproche, héros intrépides bravant tous les dangers ou dandy romanesque, ils ont fait de l’amitié et de la solidarité leurs valeurs cardinales sur les champs de bataille." En passant par la Légion Etrangère : "Ils sont l’incarnation d’un certain romantisme guerrier. Venus de tous les pays et de tous les horizons, les “képis blancs” se retrouvent dans cette institution dont la réputation traverse les frontières.

De Villiers ne regrette rien 

Chef d'état-major des armées depuis février 2014, le général de Villiers a claqué la porte cet été, après plusieurs jours de psychodrame entre lui et Emmanuel Macron sur la question du budget des armées françaises. Cinq mois plus tard et un livre (Servir, éd. Fayard), le militaire affirme « ne regretter en rien » son départ, souligne que « l'on est très loin d'avoir éradiqué l"Islam radical » et évoque le rôle de l'armée dans la société française.

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