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La météorite de Californie éclaire le destin d’un astéroïde primitif, Boson de Higgs : des nouvelles en provenance du Japon
Et aussi : la cellule photovoltaïque autocollante est née ! La vie est-elle apparue dans les fumeurs noirs ? Des nouveaux neurones qui traiteront un jour les maux de cœur ?
La météorite de Californie éclaire le destin d’un astéroïde primitif
Au printemps dernier, un radar météorologique a suivi la course d’un gros objet de 40 t à travers l’atmosphère, qui a violemment explosé. Ses fragments, qui ne totalisent que 1 kg, ont été retrouvés près de Sutter’s Mill, en Californie, et sont actuellement analysés avec soin. La première publication scientifique vient de sortir...
Le 22 avril 2012, en Sierra Nevada (Californie), à 8 h 00 heure locale, les habitants ont assisté à une énorme explosion dans le ciel : un bolide, entré dans l’atmosphère à 28,6 km/s, venait de se désintégrer. Il s’agissait d’une météorite carbonée. Elle a été récupérée deux jours après sa chute grâce à l'observation de sa fin de parcours par un radar météorologique, alors que la trajectoire du bolide, visible jusqu’à 30 km d’altitude, indiquait un autre point de chute, du fait du vent.
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Boson de Higgs : des nouvelles en provenance du Japon
Il y a un mois débutait à Kyoto au Japon l’Hadron Collider Physics Symposium (HCP). Ce fut l’occasion pour plusieurs physiciens de présenter l’état des recherches sur le boson de Higgs et sur les signes d’une physique au-delà du modèle standard au LHC. L’un des physiciens impliqués dans cette quête, Julien Baglio, y était. Comme à son habitude, il a bien voulu répondre à quelques questions pour Futura-Sciences.
Le 4 juillet 2012, le Cern avait officiellement annoncé qu’un tout nouveau boson avait été trouvé dans les feux d’artifices de particules produits par les collisions de faisceaux de protons du LHC dans les détecteurs CMS et Atlas. Les premiers résultats laissaient espérer que l’on avait enfin débusqué le mythique boson de Peter Higgs.
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Énergie solaire : la cellule photovoltaïque autocollante est née !
Des cellules photovoltaïques à couches minces rigides peuvent désormais être transférées sur des supports souples, le tout sans perte de rendement ! Cette opération nécessite un peu de nickel, de l’eau, un ruban en polymère et de l’adhésif double face. Voici le mode d’emploi à suivre. Il a été approuvé pour les cellules en silicium amorphe.
Les panneaux solaires présentent deux inconvénients majeurs : ils sont lourds et surtout rigides, ce qui limite fortement leurs possibilités d’utilisation. En réponse à ces problèmes, des cellules photovoltaïques dites à couches minces ont vu le jour. Grâce à leur faible épaisseur (quelques dizaines de µm d’épaisseur), ces structures ont l’avantage d’être flexibles et légères, mais uniquement si elles sont construites sur des substrats présentant les mêmes caractéristiques.
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La vie est-elle apparue dans les fumeurs noirs ?
La vie est apparue dans les océans, mais comment ? Une nouvelle étude suggère qu’elle aurait émergé des cheminées hydrothermales en profondeur, ces mystérieux fumeurs noirs, d’où elle se serait ensuite échappée…
Les profondeurs des océans cachent bien des mystères. Il se pourrait même que ce qui se passe à plus de 4.000 m de profondeur soit à l’origine de la vie ! À proximité des dorsales, sous l’effet de la tectonique des plaques, se forment des sources hydrothermales, souvent nommées fumeurs. Ce sont des sortes de cheminées qui éjectent un fluide très chaud, porté à plus de 350 °C. Deux types de fumeurs existent, les noirs et les blancs : une distinction due à la nature du fluide qu’ils éjectent. Un fumeur noir émet un fluide sulfureux, ferreux et riche en manganèse. À une telle profondeur, il n’y a pas de lumière, donc pas de photosynthèse. Pourtant, en 1977, le submersible américain Alvin découvrait que la vie abonde autour de ces fumerolles.
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Des nouveaux neurones qui traiteront un jour les maux de cœur ?
Un groupe de neurones jusqu’alors inconnu vient d’être découvert par des chercheurs suédois. Dépendants de l’hormone thyroïdienne, ces neurones réguleraient notamment le rythme cardiaque et la tension artérielle. Et pourraient être la cible de nouveaux traitements contre les maladies cardiovasculaires…
Elle est très méconnue du grand public et joue pourtant un rôle crucial : la thyroïde, une glande située au niveau du cou, sécrète différentes hormones, impliquées à différents niveaux dans l’organisme. Les conséquences sont visibles en cas de pathologie au niveau de cet organe si la sécrétion des hormones thyroïdiennes est trop forte (hyperthyroïdie) ou, au contraire, trop faible (hypothyroïdie).
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