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BAC de Paris : le scandale des flics à louer, Carla Bruni : son album chez Barclay, Audrey Pulvar : l'adieu aux Inrocks
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Revue de presse des hebdos

Après Marseille, Paris ! S’en passe, des choses, à la BAC, décidément… Mais le plus important, c’est le Mali et les révélations du "Point" sur le financement du djihad sahélien où plane encore… l’ombre du Qatar. Hé oui !

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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En ce jeudi, comme vous vous en doutez, la guerre, le Mali, sont partout. “ La France a-t-elle les moyens ? ” se demande “ L’Express ”. Bonne question ! Hélas, les six pages de l’article renseignent moins que le graphique représentant la courbe du budget de la défense publié dans “ Challenges ”. “ La courbe (…) pourrait laisser penser (que la période 2002-2012 a été une décennie bénie), commence l’hebdo. Mais cette progression, stoppée en 2010, est en trompe-l’œil : jamais l’effort de défense rapporté au PIB — 1,5 % en 2013 — n’a été aussi faible. Les coupes budgétaires depuis 2011 ont rendu caduque la trajectoire financière prévue par la loi de programmation militaire (LPM) de 2009 : selon la Cour des comptes, il manquera 4 milliards d’euros à la fin de cette année par rapport aux objectifs de la LPM. Fâcheux (…) ”. Fâcheux, oui, mais au moins, ça a le mérite d’être clair.

“ Nos ennemis islamistes ”

Claire, la couverture du “ Point ”, “ Nos ennemis islamistes ” ? Très va-t-en-guerre, hmmm ? Heureusement que notre ministre de la Défense, lui, fait plus dans la nuance. “ Challenges ” nous le dit, en effet : Jean-Yves Le Drian “ a parlé de terroristes et jamais d’islamistes pour ne pas créer de confusion ”. Mais passons sur la couv, venons-en à l’article qui l’accompagne, où il est question de “ l’autre guerre, secrète celle-ci, celle du renseignement, qui se joue sur le terrain. Cela fait plusieurs années que la France, aidée de ses alliés, concentre ses puissants moyens de surveillance dernier cri, indique le mag. (…) Mais, dans cette région désertique où, pour suivre un Toyota fonçant dans le désert capable de faire 1 000 kilomètres dans la nuit, un satellite ne sert à rien, les services de renseignement ont déployé des moyens beaucoup plus traditionnels qui relèvent parfois… du système D ”. Ah oui ? Et ça va jusqu’où, ce système D ?

La guerre, système D

“ Alors que la DGSE ne dispose pas de drones et que, faute de moyens budgétaires, elle n’a pu s’équiper d’engins Patroller conçus par Sagem, elle a eu recours aux moyens du bord, répond le journal. Les services utilisent notamment un petit appareil bimoteur de type Twin Otter, peu remarqué car très répandu en Afrique, qu’ils font patrouiller le plus souvent possible au-dessus du Sahel. Pour compenser son faible rayon d’action, les techniciens du GAM 56 (56e groupe aérien mixte), l’escadrille du service action de la DGSE, ont équipé l’avion de bidons de kérosène chargés dans la carlingue. Ces réservoirs en font une bombe volante, mais l’engin peut ainsi emporter des équipements d’observation puissants. Quant à ses pilotes, ils sont “ héroïques ”, selon leurs camarades ”. On le serait à moins… piloter une bombe volante, tu parles d’un boulot ! “ Mais ce n’est pas tout, nous dit “ Le Point ”. Cela fait des années que la France cultive également le renseignement “ humain ” ”. “ Humain ” ? Et ça veut dire quoi, exactement, le renseignement “ humain ” ?

Régis Belleville, l’espion du désert

Ca veut dire “ espionnage ”, tout simplement. Mais il faut reconnaître que “ Le Point ”, dans son enquête, a dégoté un espion de première catégorie, un James Bond des sables aussi bath qu’intrigant. Son nom ? Régis Belleville. “ Ex-sous-officier de l’armée de l’air, où il était spécialiste de l’interprétation des photos aériennes, né en Algérie, où son père fut coopérant universitaire, il a choisi de devenir un homme du désert, raconte le mag. Ce méhariste français, spécialiste des très longues distances, franchies dès le début des années 2000 avec ses dromadaires et le guide mauritanien qui lui a tout appris, N’Taha, a beaucoup bourlingué dans le Sahel. D’abord pour des missions humanitaires ou scientifiques. La volonté de servir son pays tout en trouvant les financements nécessaires à ses expéditions l’a aussi conduit à travailler pour la DGSE. Grâce à lui, les services spéciaux français ont approfondi leur connaissance des routes invisibles du désert, des puits non recensés sur les cartes ou des voies impénétrables fréquentées par les contrebandiers, qui évoluent très rapidement ”.

Le responsable de la prise d’otages d’In Amenas "protégé" par son mariage avec la fille d’un notable

De ses expéditions dans le désert, notre renard des sables a rapporté d’autres informations, beaucoup plus étonnantes. “ Il a vu, dit-il, “ les responsables d’Aqmi se marier avec des filles de grandes familles nomades, créant ainsi des liens et des solidarités insoupçonnés ”. Durant ses traversées, poursuit l’hebdo, il a ainsi croisé en 2005, dans la région de Taoudeni (nord du Mali), la route de Mokhtar Belmokhtar, l’organisateur de la prise d’otages d’In Amenas, marié avec — entre autres — la fille d’un notable bérabiche. Il écrira dans un livre publié l’été dernier : “ Par cette association maritale, Belmokhtar est protégé de la délation par les populations arabes du Nord. Cette position sociale respectable lui permet aussi de régler de façon traditionnelle certains litiges entre tribus ” ”. Incroyable, non ?

Et qui finance le djihad sahélien, hein ?

Incroyable, aussi, le circuit de financement des djihadistes de l’Afrique sahélienne. “ Qui finance leur expansion ?, se demande “ Le Point ” Les chiffres sont évidemment secrets. Surtout, les financements ont varié avec les époques. C’est la guerre en Afghanistan contre les Soviétiques, lancée dans les années 80, qui conduit les Saoudiens à financer les combattants wahhabites qui vont lutter contre les impies avec des armes fournies par les Américains. Oussama Ben Laden est l’un d’eux, avant de créer Al-Qaeda. (…) Après le 11 septembre 2001 et l’implication d’une majorité de Saoudiens parmi les terroristes d’Al-Qaeda, la colère des Etats-Unis vis-à-vis d’un royaume, son allié privilégié, qui flirte avec le djihadisme mondial, incite Ryad — au moins officiellement — à cesser de jouer avec le feu ”. Et qui a, croyez-vous, pris le relais ? Qui, hmmm ?

Tiens, revoilà le Qatar…

Le Qatar ! Non ? Si. “ Le richissime émirat, peu peuplé (moins de 200 000 habitants) et wahhabite, lui aussi, ne se sent pas en sécurité entre ses deux grands voisins, l’Iran et l’Arabie saoudite, explique le news. Pro-occidental en politique étrangère, il craint aussi une déstabilisation qui viendrait des djihadistes désireux de mettre fin à ses “ compromissions ”. En finançant les islamistes (…), en donnant la parole à Al-Qaeda qui, en Afghanistan, réservait ses interviews à Al-Jazira (une création de l’émirat), Doha pense s’offrir une assurance-vie ”.

L’Aqmi apparemment en dehors du circuit qatarien…

“ Au Mali, poursuit “ Le Point ”, les financements du Croissant-rouge qatarien ont servi à distribuer de la nourriture et des médicaments aux populations ; des salaires aux jeunes pour les inciter à s’enrôler dans les groupes armés, en particulier au sein d’Ansar Eddine ; et à l’achat de pick-up, de matériels de communication et d’armes. Le Mujao, plus mafieux que religieux, a aussi bénéficié des largesses de l’émirat, comme les Touareg, laïques, du MNLA. Seule Aqmi semble restée en dehors du circuit qatarien. Ses chefs ont d’autres sources de financement, plus rentables : les rançons et les trafics ”.

… mais pas tout à fait, non plus

“ (Son) enrichissement a été spectaculaire, détaille le mag. Aqmi a touché plusieurs dizaines de millions de dollars (on parle de 50) depuis 2003 grâce aux enlèvements. Des intermédiaires locaux et des hommes politiques se sont aussi enrichis au passage. (…) Deuxième source de revenus, beaucoup moins importante : le trafic de drogue. Pour les djihadistes, elle est haram (péché). Aqmi se contente d’assurer la sécurité des trafiquants, qui paient le prix fort, en particulier pour le trafic de cocaïne qui vient d’Amérique latine. Il s’ajoute à celui du haschisch marocain. De 50 à 80 tonnes de cocaïne transitent annuellement par l’Afrique occidentale, notamment par le Mali, devenu un narco-Etat. Deux barons de la drogue, proches des djihadistes du Mujao, ont depuis quelques années leurs habitudes… au Qatar ”. Ah, tiens, comme quoi…

Pourquoi la France est-elle si seule ?

Et que dit “ Le Nouvel Obs ” de la guerre au Mali ? “ Ce qu’on n’ose pas dire ”, clame l’hebdo en couverture. Hou, carrément ! Trêve de plaisanterie : le dossier est bien fait. Parmi les dix articles qui le composent, on vous recommande le reportage — plombant — mené à Diabali, le récit des “ Quatre jours de terreur et d’enfer ” à In Amenas, le portrait de Mokhtar Belmokhtar et “ La bataille  du sous-sol ” sur la guerre pas si désintéressée que se livrent en sous-main les Occidentaux et les pays émergents pour éviter que les ressources naturelles de la région ne tombent aux mains des terroristes. Faute de place, on ne s’étendra pas sur tous ces points, on n’en développera qu’un seul : pourquoi la France est-elle si seule ? C’est vrai qu’il y a de quoi se poser la question, non ?

La position des US à la limite de l’insulte

“ L’Obs ” le raconte : “ même l’Espagne, pourtant si concernée par la crise malienne, se fait tirer l’oreille pour afficher une solidarité minimale avec Paris. Selon le quotridien “ El Païs ”, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a dû téléphoner trois fois à son homologue espagnol avant que celui-ci n’accepte de lui prêter deux malheureux avions. Quant à Washington, la position officielle de la Maison-Blanche frise l’insulte. Selon un porte-parole du Conseil de sécurité nationale, le Pentagone fournit déjà d’importants renseignements à la France et va bientôt lui prêter quelques gros-porteurs, mais Paris devra rembourser les frais de vol — 20 millions de dollars, selon le “ Wahington Post ” !Les Français sont ulcérés. “ S’ils persistent, nous leur présenterons la facture pour notre soutien en Afghanistan ”, dit un officiel. La tension sur le sujet est telle que Leon Panetta, le secrétaire à la Défense, n’est pas venu à Paris le dimanche 20 janvier, en conclusion de sa tournée européenne, comme il avait envisagé de le faire ”. Mais pourquoi tant de haine ?

Excuse numéro 1 : une “ conjoncture politique interne défavorable ”

“ Les causes sont multiples, répond l’hebdo. D’abord, chaque pays justifie cette solidarité a minima par une conjoncture politique interne défavorable ”. Certes, on voit bien le problème pour l’Espagne, mais pour les Allemands, hmmm ? “ Ils avancent toujours les mêmes réticences historiques à dépêcher des troupes, a fortiori combattantes, à l’étranger, nous dit “ L’Obs ”. (…) Les Britanniques ? Ils ont encore des soldats en Afghanistan, leur armée est épuisée, et puis le Mali n’est pas dans leur zone d’influence en Afrique. Les Américains non plus n’ont pas terminé leur retrait d’Afghanistan et, de toute façon, la Maison-Blanche ne considère pas que les djihadistes sahéliens représentent une menace sérieuse pour le territoire des Etats-Unis ”. Bonjour, la solidarité...

Malaise face au pouvoir de Bamako

Mais “ il y a autre chose, nuance “ Le Nouvel Observateur ”, un certain malaise devant l’action précipitée de Paris : Laurent Fabius a beau dire (dimanche sur Europe 1) que le gouvernement malien qui a sollicité l’aide militaire de la France est “ démocratique ”, chacun sait bien qu’il n’en est rien, qu’au contraire, le pouvoir de Bamako est issu d’un putsch perpétré en mars dernier. Les Européens rechignent donc à faire comme Paris : apporter leur soutien militaire direct, bilatéral, à cette junte, dont la prise de pouvoir avait conduit à l’arrêt de toute coopération de Bruxelles. Les Américains, eux, n’en ont même pas le droit. Depuis 1985, la loi leur interdit d’aider tout gouvernement ayant renversé des autorités démocratiquement élues (sans doute l’avaient-ils trop fait auparavant…) ”. C’est sûr, c’est embêtant. En même temps, on a connu des situations où on se posait moins de questions, non ? N’y aurait-il pas encore “ autre chose ” ?

Le fond du problème

“ En fait, précise “ L’Obs ”, pour agir sur le terrain, les alliés de la France considèrent qu’ils n’ont pas de cadre juridique, politique et militaire indiscutable. Certes, Européens et Américains pourraient se joindre aux Africains dans la Misma, la mission onusienne d’aide militaire au Mali créée par plusieurs résolutions du Conseil de sécurité (…). Cette mission, qui sera composée de 5 500 hommes et dont les premiers éléments venant du Nigeria, du Niger ou du Togo commencent à arriver sur place, n’est pas, comme on le croit souvent, réservée aux seuls Africains, elle est seulement dirigée par eux. (…) Mais à Washington, comme dans d’autres capitales, on n’a aucune confiance dans cette force montée de bric et de broc avec des régiments mal formés et dont la structure de commandement, assurée par un général nigérian, paraît chaotique. “ De la merde ”, dit à son sujet la représentante américaine à l’Onu, l’impétueuse Susan Rice ”. Ah, ben, ça aussi, ça a le mérite d’être clair.

“ Nous cherchons un autre dispositif multilatéral crédible ”

“ Un tel micmac, conclut le journal, ne peut que justifier les réticences à agir des alliés de la France. Sous la pression de Paris, les Européens ont finalement accepté du bout des lèvres de fournir une petite aide logistique à la Misma. En attendant de faire plus ? “ Nous cherchons un autre dispositif multilatéral crédible ”, dit un responsable français. Lequel ? Et faudra-t-il le vote d’une nouvelle résolution de l’Onu ? Mystère ”. On dirait qu’on est parti pour être seuls un bout de temps, grmmml, grmmml…

BAC, 2e : après Marseille, Paris

Mais quittons le Mali et revenons en France. Plus précisément à Paris. “ Le Nouvel Obs ” le révèle dans une enquête au long cours : y’a pas qu’à Marseille que la BAC déraille ! Dans la capitale aussi, c’est pas joli, joli… Le problème ? Au cours d’une soirée organisée le 28 novembre par le joaillier Chopard à l’Hôtel Shangri-La, le Cnaps, “ la police des vigiles ”, a découvert que la sécurité était assurée par… des “ hommes de la BAC de Paris en civil… Munis de leurs armes de services, quelques-uns portent même des gilets pare-balles estampillés “ police ”. Le face à face est tendu, raconte la mag : ne comprenant pas qu’on ose leur poser des questions, les flics rabrouent les inspecteurs du Cnaps. Jusqu’à ce que ces derniers leur mettent leurs cartes sous le nez et exigent, en retour, les papiers des vrais faux policiers… ” Tu parles d’une surprise !

Flics à louer

“ Selon nos informations, indique “ L’Obs ”, pas moins de neuf sociétés et trois fonctionnaires sont aujourd’hui dans le collimateur de l’IGS (la police des polices, ndlr). Certaines ont allégrement puisé dans les effectifs de la BAC parisienne et détourné ses policiers en civil de leur mission première (la lutte contre la délinquance) pour les “ louer ” à des organisateurs de fêtes et galas. Ces flics “ à la pige ” effectuant le plus souvent leurs prestations avec leurs véhicules de service ou même leurs scanners et autres coûteux équipements électroniques, strictement réservés à la police ”. Ca fait mauvais genre, forcément… Hélas, ce n’est pas tout....

Petit business en famille

“ Startcom, qui sécurisait la soirée Chopard au Shangri-La, a poussé encore plus loin la “ synergie ”, poursuit le news : cette société domiciliée à Villejuif est présidée par une certaine Stéphanie Bonhomme, qui se révèle être l’épouse de Thierry Bonhomme… un policier de la BAC. A la même adresse, on trouve une autre SARL, Startcom Radiocommunication, dont le gérant, Nabil Drissi, est lui aussi fonctionnaire de la BAC. L’enquête de l’IGS est toujours en cours et, à ce jour, aucun des deux hommes n’a fait l’objet d’une sanction administrative ou pénale. (…) Bonhomme et Drissi n’en sont pourtant pas à leur coup d’essai. Selon le directeur de la sécurité d’un palace parisien, les deux hommes évoluent depuis plusieurs années dans l’univers très fermé de l’hôtellerie de luxe, où ils fournissent des gros bras pour les soirées, n’hésitant pas à payer de leur personne en jouant eux-mêmes les body-guards. Celui qui leur a ouvert les portes des cinq-étoiles s’appelle Sofiane Salah Kaabi. Toujours tiré à quatre épingles, l’aimable facilitateur occupe un poste tout ce qu’il y a de plus officiel chez Chopard : event manager, en clair “ organisateur de soirées ” ”. Hé bé ! Doivent être contents-contents, chez Chopard…

Le plus du “ flic à louer ” : son arme

Pourquoi avoir recours à un vrai “ flic ” plutôt qu’à un vigile ? On peut se poser la question… Le journal le fait observer : “ A la suite d’une modification réglementaire intervenue en 2006, les “ gorilles ” français ne peuvent plus porter de revolvers et encore moins de fusils automatqiues. Afin d’éviter que des escouades privées à la gâchette facile ne circulent au milieu des touristes qui visitent Paris, la protection rapprochée se fait désormais “ à mains nues ” en France. Seule une poignée de prestataires étrangers, dûment autorisés par les services du protocole du Quai-d’Orsay, ont encore le droit d’être armés sur le territoire national. (…) Pour contourner cette mesure, jugée vexatoire, les représentations saoudiennes et qataries à Paris font parfois appel à de “ vrais ” policiers, qui opèrent en dehors de leurs heures de service ”. Encore l’Arabie saoudite et le Qatar ! On n’en sort pas, décidément…

Carla chez Barclay

Un peu d’info pipolitique, pour s’alléger, allez… “ Challenges ” nous le révèle en exclusivité dans son dossier “ Les fortunes de la musique 2013 ”, Carla Bruni-Sarkozy “ a décidé de signer avec Barclay, prestigieux label de la major Universal Music, pour la sortie en avril de son nouvel album. “ Carla quitte Naïve en excellents termes, confie un proche de la chanteuse. Elle considère que la rencontre avec Patrick Zelnick a été un conte de fées. Mais comme ce fut le cas dans la mode, elle est capable de collaborer aussi bien avec des petites maisons qu’avec des multinationales. Ho, ho, ça sent le gros contrat, ça… Et on en sait plus sur le deal ?

L’album a été accepté “ quasiment sans réserve ”

“ Les parties prenantes ne dévoilent ni le montant de l’avance ni l’intéressement de l’ex-première dame sur ses ventes à venir, indique le mag éco, mais il ne fait aucun doute qu’elle a obtenu un statut de star au sein d’un label qui a été celui de Brel et de Bashung, et qui compte Vanessa Paradis et Marc Lavoine parmi ses vedettes. Carla Bruni, 45 ans, aurait aussi été très sensible au réseau mondial d’Universal, qui va lui permettre de vendre son disque à l’étranger, notamment sur le marché américain, où elle est déjà très populaire. Son album, “ Little French Songs ”, a été accepté quasiment sans réserve par la maison de disques. Seules deux chansons auraient été réenregistrées. (…) Sa voix est, dit-on, plus grave et plus sensuelle. Ses ambitions restent, en revanche, les mêmes : considérables ”, conclut le journal. No comment… Ah, et puis, pour les textes des chansons que “ VSD ” dit s’être procuré — et publie, on verra ça dans la RP people de samedi, hmmm ?

Audrey Pulvar : “ C’était bien, ensemble ”

L’une revient, l’autre part… Cette fois, c’est effectif : Audrey Pulvar quitte “ Les Inrocks ”. “ La belle rédac des “ Inrocks ” change de direction, mais pas de sens,écrit la journaliste dans un petit mot d’adieu, publié à côté de “ l’édito ” signé cette semaine par Serge Kaganski, en attendant celui de Frédéric Bonneau, qui prend la barre du mag. Cette belle entreprise, Les Editions indépendantes, qui publie votre hebdo et ses déclinaisons, a un nouveau capitaine mais gageons que le cap ne changera qu’en douceur et dans la concertation, poursuit Pulvar. Car la force du titre — “ Les Inrockuptibles ” — et de ceux qui le font — pour certains depuis un quart de siècle — pallient toutes les vicissitudes. Belle et longue vie à ce journal si précieux, dans un monde où le lecteur est de plus en plus traité comme un client, une cible, quand il attend de nous respect, information, échange. Merci à vous lecteurs, grand merci aux équipes, pour leur accueil, leur affection et leur inventivité. C’était bien, ensemble. A bientôt ”. Oui, mais zoù ? C’est pas la petite pige à “ On refait le monde ” sur RTL qui va la rassasier, l’Audrey… où qu’elle va se recaser, maintenant, hmmm ?

A lire, encore

Dans “ L’Express ”, les “ révélations sur le suicide de Bernard Loiseau ” consistent en deux documents démontrant que le guide Michelin avait signifié au chef qu’il était déçu par ses prestations et qu’il devait se "reprendre"… Cela explique-t-il son suicide ? On vous pose la question… Plus intéressant : l’hebdo détaille le fonctionnement du Michelin depuis 2004 et l’arrivée à sa direction de Jean-Luc Naret. Visiblement, y’a du mou — et du mélange des genres, aussi…

Dans “ Le Point ”, si vous avez le temps, jetez un œil au papier sur “ Hollande (qui) énerve sa gauche ”, notamment avec son projet sur le non-cumul des mandats. D’après “ Challenges ”, le chef de l’Etat voudrait aussi réduire le nombre de députés et pourrait soumettre cette idée de réforme par voie de référendum

Pour le fun, enfin, lisez le papier de “ L’Obs ” sur Hollande “ bidasse ”. A en croire “ son copain Sapin ”, le président “ n’était pas un fana mili ”, mais il a fait son service militaire, et, apparemment, très honorablement… Hé oui !

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