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Vote par correspondance : Gérald Darmanin n'en veut pas ; Emmanuel Macron pas complètement opposé
©SEBASTIEN BOZON / AFP

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Le ministre de l'Intérieur, dans un entretien au Parisien, redit son opposition au vote par correspondance. Selon le JDD, le président de la République ne fermerait pas la porte à cette idée.

Le vote par correspondance, abandonné en 1975 à cause du risque de "graves fraudes", va-t-il faire son grand retour ? Des élus du Modem ont relancé le débat récemment, soulignant l'utilité de ce mode de vote en temps de pandémie et de distanciation sociale, mais prenant aussi pour exemple la participation historique à la présidentielle américaine du fait d'un vote par correspondance plébiscité par une partie des électeurs.

Dans un entretien au Parisien, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, se dit "opposé" au vote par correspondance. "Tant qu'on n'aura pas démontré que ce mode de vote permet l'absolue décision individuelle, sans pression communautaire ou de la part de la famille, je serai opposé à cette disposition", souligne-t-il. "Il en va de la préservation du libre arbitre de chacun, longue tradition électorale de notre pays depuis l'invention de l'isoloir", ajoute-t-il.

Ce sentiment n'est pas partagé par tout le monde. Ainsi, le JDD rapporte qu'Emmanuel Macron n'y serait pas complètement opposé. "Il n'est pas fermé à cette option. Il n'a pas du tout l'intention de la balayer d'un revers de la main", indique une source au Palais de l'Elysée. Sur ce sujet, "l'idée est de déboucher sur un consensus politique", ajoute cet interlocuteur anonyme.

Le député Roland Lescure, porte-parole de LREM, se dit, dans le JDD également, "favorable" au vote par correspondance. "J'ai vu l'impact très positif du vote par correspondance aux Etats-Unis : sans ce dispositif, il n'y aurait qu'une participation de 38% ; avec, on passe à 67% !", affirme-t-il. "Il faut se saisir de ce débat afin de faire des propositions au gouvernement, peut-être avec nos partenaires de la majorité. Nous lancerons le travail dans les jours qui viennent".

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