Violences dans les manifestations : Gérald Darmanin dénonce le « terrorisme intellectuel d'extrême gauche »<!-- --> | Atlantico.fr
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Gérald Darmanin a critiqué les positions de l'extrême gauche dans un entretien au Journal du dimanche.
Gérald Darmanin a critiqué les positions de l'extrême gauche dans un entretien au Journal du dimanche.
©JULIEN DE ROSA / AFP

Soutien aux forces de l’ordre

Dans une interview au JDD, le ministre de l'Intérieur s'attaque à l’extrême gauche et accuse Jean-Luc Mélenchon de vouloir faire la « révolution ».

Depuis plusieurs semaines, l’extrême gauche critique la gestion du maintien de l’ordre et dénonce des « violences policières » à Sainte-Soline et lors des manifestations contre la réforme des retraites. Le ministre de l’Intérieur a tenu à réagir en accordant un entretien au Journal du Dimanche. Gérald Darmanin critique notamment le « terrorisme intellectuel de l'extrême gauche » auquel il « refuse de céder ».

Selon le ministre de l’Intérieur, l'extrême gauche est à l'origine des violences et « renverse les valeurs : les casseurs deviendraient les agressés et les policiers les agresseurs ».

Invité sur Europe 1 ce dimanche, Gérald Darmanin a précisé sa pensée tout en dénonçant le « rouleau compresseur d'une partie, extrêmement entendue ces derniers jours sur les ondes, d'extrême gauche qui attaque les gendarmes en dessous de la ceinture ». Le ministre de l’Intérieur estime que ces prises de parole reviennent à « tirer dans le dos » des policiers et constitue une forme de « terreur intellectuelle ».

Selon Gérald Darmanin, « l'extrême gauche joue un jeu très dangereux aujourd'hui dans notre pays ».

Gérald Darmanin pointe aussi du doigt la « complicité évidente (de ces groupes) avec des gens qui ont eu leur entrée à l'Assemblée nationale ».

Le ministre de l’Intérieur critique d’ailleurs directement Jean-Luc Mélenchon : « C'est un cynique. Il n'a pas pu être aux responsabilités malgré ses divers essais. (...) L'extrême gauche essaie d'avoir par le désordre ce qu'elle n'a pas pu avoir dans les urnes. M. Mélenchon est passé de pompier pyromane à pyromane tout court. (...) M. Mélenchon a un projet : c'est la révolution ».

Gérald Darmanin reproche aussi à « un parti « pacifique » comme EELV » de n'être « pas capable de dire qu'on peut être contre les bassines mais ne pas envoyer des cocktails molotov sur les gendarmes ». Selon le ministre, nous assistons à une « prise en otage dans la Nupes de la part de l'extrême gauche de la gauche classique ».

Dans ses interviews, Gérald Darmanin a réaffirmé son « total soutien » et son « admiration » envers les forces de l'ordre.

Invité sur France 3 quelques heures plus tard, Jean-Luc Mélenchon a réfuté le fait d'être d'extrême gauche, et s'est désigné comme « le paratonnerre des Insoumis et du mouvement Nupes » :

« C'est sur moi que se décharge la foudre. Tant mieux, comme ça tous les autres peuvent faire leur travail tranquillement ».

Le JDD

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