Liberté de la presse
Ventes d’armes à l’Égypte : la journaliste Ariane Lavrilleux présentée à un juge des libertés et de la détention
Accusée d’avoir divulgué des informations secret-défense concernant l’opération de renseignement française « Sirli » en Égypte, Ariane Lavrilleux était sortie libre mercredi après près de 40 heures de garde à vue.
Malgré 39 heures en garde à vue, Ariane Lavrilleux est sortie libre, mercredi 20 septembre. Pourtant, la journaliste indépendante n’en a pas fini avec ma justice. Elle est convoquée ce lundi matin devant un juge des libertés et de la détention au tribunal de grande instance de Paris, selon des informations de Franceinfo.
Lors de la perquisition de son domicile, à Marseille, des documents ont été saisis. Le juge devra décider si ces derniers peuvent être versés à la procédure engagée contre la journaliste, explique Franceinfo.
Deux plaintes contre X ont été déposées par le ministère des Armées en janvier et novembre 2021, faisant « suite à la parution d’articles dans le média Disclose, comportant des documents et photographies supportant la mention Confidentiel Défense ainsi que des éléments susceptibles de permettre l’identification d’agents du renseignement », précise le ministère public.
Dans cette affaire, un ancien militaire, que la justice semble considérer comme l’une des sources d’articles publiés par Disclose et notamment signés par Ariane Lavrilleux, a été mis en examen pour détournement et divulgation du secret de défense nationale par son dépositaire et placé sous contrôle judiciaire, note Le Parisien. Ces deux infractions sont passibles de sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende.
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