Union européenne : Emmanuel Macron et Mario Draghi appellent à réformer les règles de Maastricht<!-- --> | Atlantico.fr
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Dans une tribune publiée sur le Financial Times, Emmanuel Macron et Mario Draghi ont appelé les pays de l'UE à réformer les règles budgétaires européennes définies par les critères de Maastricht.
Dans une tribune publiée sur le Financial Times, Emmanuel Macron et Mario Draghi ont appelé les pays de l'UE à réformer les règles budgétaires européennes définies par les critères de Maastricht.
©Domenico Stinellis / POOL / AFP

Règles budgétaires

Dans une tribune publiée ce jeudi sur le site du Financial Times, Emmanuel Macron et Mario Draghi souhaitent réformer les règles budgétaires européennes. Les deux dirigeants souhaitent disposer « d'une plus grande marge de manœuvre » pour « pouvoir réaliser les dépenses clés nécessaires à notre avenir et à notre souveraineté ».

Emmanuel Macron et Mario Draghi ont appelé, ce jeudi 23 décembre, les pays de l'Union européenne à réformer les règles budgétaires européennes définies par les critères de Maastricht, afin de permettre davantage de dépenses d'investissement, tout en reconnaissant qu'il faudra aussi réduire les dettes. Les deux dirigeants ont signé une tribune dans les colonnes du Financial Times :  

«Nous devons disposer d'une plus grande marge de manœuvre. (…) De la même façon que ces règles n'ont pas bridé notre réponse à la pandémie, elles ne doivent désormais pas nous empêcher de réaliser tous les investissements nécessaires ».

Cette tribune d'Emmanuel Macron et de Mario Draghi s'adresse aux pays de l'Union européenne les plus attachés aux règles de la rigueur, dont l’Allemagne et ceux du nord de l'Europe, qui avaient exprimé des réticences avant l'adoption d'un budget de relance exceptionnel post-pandémie.

Selon Mario Draghi et Emmanuel Macron, « nous devons réduire notre niveau d'endettement, aucun doute n'est permis à ce sujet, mais nous ne pouvons pas espérer atteindre cet objectif en augmentant les impôts ou en réalisant des coupes insoutenables dans les dépenses sociales, ni tuer la croissance dans l'œuf en rééquilibrant les finances publiques par un ajustement budgétaire qui ne serait pas viable. Nous devons disposer d'une plus grande marge de manœuvre et pouvoir réaliser les dépenses clés nécessaires à notre avenir et à notre souveraineté. Les règles budgétaires devraient favoriser la dette créée pour financer ces investissements, qui contribuent indéniablement au bien-être des générations futures et à la croissance à long terme, étant donné que ces dépenses publiques participent de fait à la viabilité de la dette à long terme ».

Emmanuel Macron avait annoncé le 9 décembre qu’il souhaitait faire de la réforme des critères de Maastricht l'une des priorités de la présidence française de l'UE.

Emmanuel Macron compte sur le sommet informel des chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union européenne pour faire « une estimation quantifiée des besoins d'investissement, et des règles qui devront évoluer en conséquence dont les règles de concurrence et les règles commerciales, mais aussi les règles budgétaires européennes », « qui doivent être adaptées aux enjeux de l'époque ».

D’après des informations de France Info,  l’objectif de cette démarche, selon l'Elysée est que « les objectifs communs soient définis pour le sommet de mars prochain, pour des réformes concrètes début 2023 ».

Le Figaro - Financial Times

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