Un homme a été interpellé au consulat d'Iran à Paris, la BRI est mobilisée

Un périmètre de sécurité a été mis en place, ce vendredi 19 avril, autour du consulat d'Iran à Paris, dans le XVIeme arrondissement. Une intervention policière était en cours ce vendredi après qu'un « témoin a aperçu un homme y entrant porteur d'une grenade ou d'un gilet explosif », selon l'AFP auprès de la préfecture de police. Un homme a été interpellé sur le site du consulat d'Iran. Aucun explosif n'aurait été retrouvé sur lui, selon des informations de BFMTV. 

L’homme a été interpellé aux environs de 14h45. Selon des informations de CNews et de BFMTV, il serait franco-iranien et aurait indiqué vouloir venger son frère.  

« Le préfet de police, Laurent Nuñez, a mobilisé la BRI », une unité d'élite de la police, a précisé la même source.

Le consulat avait fait une « demande d'intervention » à la préfecture de police.

Le trafic sur les lignes de métro 9 et 6 desservant la station Trocadéro est interrompu.

La BRI a décidé d'inspecter le véhicule de l’individu interpellé qui a fait croire qu'il était muni d'explosifs.

Au moment d'entrer au consulat d'Iran, l'homme de 61 ans a affirmé être porteur d'explosifs. Il arborait un gilet tactique et de fausses grenades. Au moment de son interpellation, la BRI n'a trouvé aucun véritable explosif sur lui ou dans son véhicule.

Selon BFMTV, l'individu en question devait être jugé lundi pour l'incendie du consulat de septembre 2023. Il était déjà connu des services de police.

A l’époque, il avait justifié son geste en disant voulant soutenir les mouvements de révolte en Iran. L'homme avait été condamné à 8 mois de prison avec un sursis probatoire de deux ans. L'interdiction de se rendre dans le 16e arrondissement de Paris avait été adjointe à la peine, ainsi que l'interdiction du port d'arme pendant cinq ans.

Cet incident intervient alors que les tensions sont vives au Moyen-Orient suite à l'attaque de l'Iran contre Israël menée le week-end dernier. Plusieurs explosions ont été entendues dans la nuit de jeudi à vendredi dans la région d’Ispahan, dans le centre de l’Iran, ainsi que dans la région de Bagdad, en Irak, et dans le sud de la Syrie.