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UMP : l'élection de septembre se fera sans procuration
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Ces procurations avaient été massivement utilisées lors du vote des adhérents, le 18 novembre, les chiffres avancés par des sources à l’UMP allant de 20 000 à plus de 30 000 sur un total de 170 000 votants.

La présidence de l'UMP est toujours dans les têtes au sein du parti. Même si la page est tournée, il va déjà falloir penser au prochain vote programmée en septembre. Ainsi, les membres de la commission de révision des statuts de l’UMP se sont mis d’accord lundi soir pour prohiber l’utilisation des procurations lors du prochain scrutin, selon plusieurs sources au sein du mouvement, confirmant une information du Parisien.

Ces procurations avaient été massivement utilisées lors du vote des adhérents, le 18 novembre, les chiffres avancés par des sources à l’UMP allant de 20 000 à plus de 30 000 sur un total de 170 000 votants, alimentant les accusations réciproques de fraudes entre les camps de Jean-François Copé et de François Fillon.

"On est en train de réfléchir à des statuts où l’autorisation du recours aux procurations deviendra l’exception dans nos élections internes. Et il n’y en aura pas pour l'élection à la présidence de l’UMP", a déclaré à l’AFP le sénateur Roger Karoutchi, membre de la commission de révision des statuts, qui est co-présidée par Copé et Fillon.

"Ce n’est pas acté officiellement, mais tout le monde est d’accord, y compris Copé. Il n’y aura pas de procuration en septembre", a ajouté un autre participant à la réunion de lundi soir, sous couvert d’anonymat. Huit réunions de cette commission sont encore prévues avant la rédaction de nouveaux statuts.

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