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Tuerie de Chevaline : audition du frère al-Hilli, des explosifs découverts dans la maison
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Enquête

Alors que l'enquête est toujours en cours en France pour connaître les circonstances de la tuerie, une perquisition a eu lieu dans la maison des al-Hilli en Grande-Bretagne.

Ce lundi matin, l'enquête se poursuit simultanément en France et au Royaume-Uni pour tenter de résoudre l'énygme de la tuerie de Chevaline. La maison des al-Hilli a été passée au peigne fin. Et la police britannique a fait une grande découverte. En effet, des explosifs ont été retrouvés. Une unité de déminage de l'armée est arrivée sur la zone. La nature des substances suspectes n'a pas été précisée. La route d'accès au domicile est désormais fermée.

Pendant ce temps, Zaid, le frère de Saad al-Hilli victime de la tuerie de Chevaline, dans les Alpes françaises, était entendu lundi pour la troisième journée consécutive en qualité de témoin, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Aucune information n'a filtré à ce jour sur le contenu et même le lieu de cette audition menée dans le cadre d'une enquête confiée aux gendarmes français, auxquels les policiers britanniques prêtent assistance.

Le père, Saad, 50 ans, la mère, Iqbal, et la grand-mère ont été tués. Les deux fillettes du couple, âgés de 4 et 7 ans, ont survécu à la fusillade sur une route forestière, mercredi dernier. Dans ce genre d'affaire, le processus "est toujours très long", s'est contentée d'indiquer une source proche de l'enquête.  Les enquêteurs souhaitent notamment éclaircir les informations relatives à un différend d'ordre financier entre les deux frères et découvrir tout indice qui permettrait de contribuer à élucider le mystère de la tuerie.

Le procureur d'Annecy Éric Maillaud a confirmé lundi que la troisième personne trouvée dans la voiture criblée de balles des al-Hilli, d'origine irakienne, était bien la grand-mère, résidant en Suède. Zeena, la plus jeune des fillettes du couple, est indemne mais traumatisée. Elle a été entendue à deux reprises en France sans être en mesure de fournir d'éléments déterminants et a regagné dimanche la Grande-Bretagne dans un lieu tenu secret. Zainab, 7 ans, touchée par balle à l'épaule et violemment frappée à la tête, est sortie dimanche du coma artificiel duquel les médecins l'avaient plongée mais n'a pu être immédiatement entendue.

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