Trêve à Gaza : le Hamas a perdu la trace de 40 otages <!-- --> | Atlantico.fr
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Des affiches représentant des otages israéliens détenus à Gaza lors d'un rassemblement à Sydney, le 26 novembre 2023.
Des affiches représentant des otages israéliens détenus à Gaza lors d'un rassemblement à Sydney, le 26 novembre 2023.
©DAVID GRAY / AFP

Angoisse pour les familles

Des dizaines d'otages israéliens seraient désormais aux mains de civils et de gangs indépendants à Gaza. Environ 40 femmes et enfants, selon le Premier Ministre du Qatar qui a accordé une interview exclusive au Financial Times.

Alors que les libérations d’otages se poursuivent en Israël et en Palestine, 40 otages (des femmes et des enfants) ne sont pas entre les mains du Hamas. Cette révélation émane du Premier ministre qatari Mohammed ben Abdulrahman al-Thani. Le responsable du Qatar s’est confié au Financial Times dans le cadre d’une interview. Ces 40 otages seraient désormais aux mains de civils et de gangs indépendants à Gaza. Le Hamas a perdu leurs traces. 

Le Djihad Islamique, un autre mouvement, coopérerait avec le Hamas face à cette difficulté. Ces deux organisations souhaiteraient profiter de l’extension de la trêve pour rechercher et localiser ces 40 otages.

Le Hamas tente de prolonger la trêve avec l’armée israélienne et a multiplié les libérations d’otages, en échange de prisonniers palestiniens, depuis vendredi.

L’accord, qui arrivait à son terme ce lundi, prévoyait une pause dans les combats, l’arrivée de l’aide humanitaire et la libération de 50 otages israéliens et de 150 détenus palestiniens pendant quatre jours.

Afin d’étendre cette « trêve », le Hamas, à l’origine des attaques du 7 octobre, serait d’accord pour libérer des hommes âgés, selon le Financial Times.

Israël a fourni une liste de noms de 90 femmes et enfants, et n’étendra la trêve qu’avec des preuves de vie, a précisé le premier ministre qatari.

Selon Mohammed ben Abdulrahman al-Thani, « nous avons besoin d'une solution politique qui garantisse la sécurité du peuple palestinien et du peuple israélien ».

Financial Times

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