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Trappes : le policier qui a contrôlé la femme voilée va se porter partie civile
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Nouveau rebondissement

Selon son avocat, il se dit "très choqué par les propos du couple" qui nie la version policière.

A Trappes, le calme est revenu. Après un week-end marqué par des violences urbaines, tout semble rentré dans l'ordre. Désormais, c'est à la justice de faire son travail. Pour l'heure, trois jeunes ont été jugés. Deux d'entre eux ont été relaxés et l'autre a écopé d'une peine de six mois ferme sans mandat de dépôt. Un autre versant judiciaire s'est ajouté ce mercredi. En effet, le policier qui a contrôlé la femme voilée (contrôle à l'origine des heurts) a décidé de se constituer partie civile, a annoncé son avocat. C'est ce même policier qui accuse le mari de la femme voilée de lui avoir serré la gorge lors du contrôle.

"Il ne l'envisageait pas au départ mais il va se constituer partie civile lors du procès de cet homme en septembre. Il est très choqué par les propos du couple (qui nie la version policière) et la façon dont ils sont relayés avec beaucoup de complaisance par certains médias", a affirmé à l'AFP Me Thibault de Montbrial, confirmant un information du Point.

Dans un entretien accordé à l'AFP mardi, le mari de la femme voilée a affirmé n'avoir "jamais tenté d'étrangler" le policier, disant avoir subi des "provocations" et fait l'objet d'"insultes" de la part des forces de l'ordre. Poursuivi pour rébellion, violence et outrage à l'encontre d'une personne dépositaire de l'autorité publique, ce jeune homme de 21 ans, converti à l'islam depuis 5 ans, a été laissé libre sous contrôle judiciaire samedi à l'issue de sa garde à vue.

Le policier, par le biais de son avocat, conteste cette version. "Mon client dément toute stigmatisation communautaire. Il estime qu'au lieu de pacifier, ces propos risquent d'échauffer encore plus les esprits et d'exposer les policiers non plus à des coups de poing mais à des violences beaucoup plus graves", a expliqué Me de Montbrial. Le policier présente des traces de strangulation au niveau du cou ainsi qu'un hématome "de 3 centimètres" à la pommette droite, "constatés médicalement".

Lu sur RTL

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