Trafic de drogue en France : les homicides et tentatives d'homicides sont en hausse de 57 % en 2023<!-- --> | Atlantico.fr
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315 faits d'homicides ou tentatives d'homicides entre malfaiteurs liés au trafic de stupéfiants ont été comptabilisés en France depuis le début de l'année 2023 en zone police.
315 faits d'homicides ou tentatives d'homicides entre malfaiteurs liés au trafic de stupéfiants ont été comptabilisés en France depuis le début de l'année 2023 en zone police.
©BERTRAND LANGLOIS / AFP

Banalisation de la violence

315 faits d'homicides ou tentatives d'homicides liés au trafic de stupéfiants ont été comptabilisés en France en 2023. Le directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, a communiqué ces chiffres lors de son audition au Sénat par la commission d'enquête sur le « narcotrafic en France » ce lundi.

Alors que le ministre de l’Intérieur a fait de la lutte contre le trafic de stupéfiants l’une de ses priorités, des chiffres alarmants ont été communiqués ce lundi. Un total de 315 faits d'homicides ou tentatives d'homicides entre malfaiteurs liés au trafic de stupéfiants a été comptabilisé en France depuis le début de l'année 2023 en zone police. Ces données représentent une hausse de 57 % par rapport à l’an passé. 451 victimes de ces actes ont été dénombrées pendant cette période. 30 % ont moins de 20 ans. Ces chiffres ont été dévoilés ce lundi 27 novembre par le Directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux, à l’occasion de son audition au Sénat par la commission d'enquête sur le « narcotrafic en France », d'après des informations du Figaro :

« Nous assistons à une hausse des violences liées aux trafics de stupéfiants», a constaté M. Veaux lors de son audition au Sénat par la commission d'enquête sur le «narcotrafic en France», précisant que

Selon Frédéric Veaux, cette violence « est un moyen pour les entreprises criminelles qui contrôlent ces trafics d'asseoir leur emprise ou de l'augmenter, en essayant de récupérer des marchés. C'est aussi une méthode de représailles, qui malheureusement s'installe dans des logiques de vendetta, dont on ne voit jamais la fin ».

Cette violence s'étend à des « villes de taille moyenne, un peu partout sur le territoire ».

Le dernier exemple de cette violence dans le cadre du trafic de drogue concerne un homicide à Dijon. Dans la nuit de samedi à dimanche, un père de famille quinquagénaire a été tué à Dijon, alors qu'il dormait dans son lit. Il s’agit d’une victime « collatérale » et totalement innocente de tirs en rafale visant un point de deal situé en dessous de son logement.

Le Figaro

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