Terrorisme : un maire refuse désormais les regroupements familiaux

L'assassinat du prêtre qui a suivi l'attentat de Nice semble avoir provoqué un véritable électrochoc national. En témoigne, la décision de ce maire divers droite, qui a décidé de refuser les regroupements familiaux dans commune de Rive-de-Gier (Loire). Dans un courrier adressé au préfet de la Loire Évence Richard, Jean-Claude Charvin assume sa décision.

"Chaque jour le gouvernement nous rappelle que nous sommes en guerre et que c’est l’affaire de tous. Si nous sommes en guerre, le gouvernement doit nous donner les moyens de protéger nos concitoyens (…) Je refuse de participer à l’arrivée de gens dont je ne connais pas la personnalité" précise-t-il. De la même façon, il souhaite être informé de la "présence d’individus dangereux" sur sa commune, notamment les fichés S. Le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis a jugé cette attitude est "inacceptable."

Le maire de #RiveDeGier ignore s'il y a des fichés S dans sa commune.Le #FLNC croit savoir qu'il y en aurait 8 en #Corse. Cherchez l'erreur

— Albert Ripamonti (@Ripamontialbert) 28 juillet 2016