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Syrie : le casse-tête des munitions françaises pour combattre l'Etat islamique
©Reuters

Chargeurs vides

Selon Le Monde, Paris aurait envoyé 680 bombes depuis l'année dernière et doit désormais en commander en urgence aux alliés américains.

''2 500 sorties aériennes, 321 frappes et 580 objectifs détruits.'' Voilà le bilan officiel des bombardements français en Irak et en Syrie, depuis le début de l'opération ''Chammal'' en 2014. En revanche, impossible de savoir le nombre de bombes larguées ni le nombre de victimes humaines. 
Selon le Monde, ce sont 680 bombes qui ont été lâchées par les chasseurs français, avec un milliers de terroristes tués à la clé. Et même si Paris a intensifié ses frappes, ces dernières ne représentent que 5% des actions de la coalition, faute d'avions supplémentaires. De son côté, les Etats-Unis représentent 80% des frappes.
Le renforcement des frappes et son rythme soutenu ont aussi mis en lumière un casse-tête à propos des munitions, qui ne devaient être réapprovisionnées qu'à la fin de l'année 2016. Elles se réduisent rapidement à peau de chagrin. ''Une urgence, d’autant que Paris a cédé une partie de ses stocks de GBU à l’Arabie saoudite pour soutenir le royaume dans sa guerre contre les rebelles chiites au Yémen'' explique Le Monde. Sauf que les commandes se font auprès du fournisseur américain qui doit, lui aussi, en livrer aux Saoudiens.''Les munitions ont toujours été le parent pauvre des arbitrages'' se désole une source militaire au journal du soir. Pour quel résultat, finalement ? ''On a ralenti la progression de l’EI, mais on ne l’a pas affaibli au sens militaire du terme.''
Lu sur Le Monde

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