Syrie : l'ONU confirme l'utilisation d'armes chimiques à cinq reprises<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Syrie : l'ONU confirme l'utilisation d'armes chimiques à cinq reprises
©

De nouvelles preuves

C'est ce qu'indique le rapport final des inspecteurs des Nations Unies remis ce jeudi à Ban Ki-moon.

La question syrienne est toujours au cœur de l'actualité. Débuté en mars 2011, ce conflit a déjà fait près de 126 000 morts comme l'a récemment estimé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. De plus le 2 décembre, fait inédit, l'ONU a fait état de preuves indiquant "une responsabilité" du président Bachar al-Assad dans des crimes contre l’humanité en Syrie. Ce jeudi, les Nations Unies ont fait une nouvelle annonce de premier ordre. En effet, selon le rapport final des inspecteurs de l'Organisation remis à Ban Ki-moon, des armes chimiques ont été utilisés, de manière probable ou certaine. Et ce à cinq reprises durant le conflit.

L'enquête cite des "preuves" ou des "informations crédibles" qui certifie cette utilisation dans la Ghouta près de Damas, à Khan al-Assal (près d'Alep, nord), à Jobar, à Saraqeb (nord-ouest) et à Achrafié Sahnaya. En revanche, rien indique avec certitude que cela a été le cas à Bahhariyé et à Cheikh Maqsoud (un faubourg d'Alep). Plus précisément, ce rapport "conclut que des armes chimiques ont été utilisées dans le conflit en cours entre les parties en Syrie". Cependant, l'enquête n'a pas permis de désigner les responsables de ces attaques. Dès lors, il est fort possible que chaque camp accuse à tour de rôle le camp d'en face.

Pour rappel, déjà à la mi-septembre, un premier rapport d'experts de l'ONU avait indiqué qu'il existait des "preuves flagrantes et convaincantes" de l'utilisation de gaz sarin lors du massacre du 21 août 2013, près de Damas. Dans la première page de cette enquête, il était écrit que des armes chimiques ont été utilisées "sur une échelle relativement grande" au cours du conflit syrien. Ce nouveau rapport confirme donc ces premières données.

lu sur RTL

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !