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Soupçons de trahison : deux ex-agents de la DGSE mis en examen
©MARTIN BUREAU / AFP

Intrusion majeure au sein de l'appareil d'Etat

Deux ex-agents des services secrets français et la compagne de l’un d’eux sont soupçonnés de travailler pour la Chine.

Deux ex-agents de la DGSE, soupçonnés d'avoir livré des informations à un autre Etat, et la compagne de l’un d’eux ont été mise en examen le 22 décembre dernier, a annoncé le ministère des Armées jeudi soir. Ils sont poursuivis pour des "agissements d'une extrême gravité", avait annoncé le ministère des Armées dans un communiqué. Deux de ces personnes ont été mises en examen notamment pour "intelligence avec une puissance étrangère" et la troisième pour "recel des crimes et délits de trahison", a indiqué à l’AFP une source judiciaire. Deux des trois suspects ont été écroués et la troisième personne a été placée sous contrôle judiciaire.

Des informations livrées à la Chine ?

"Le ministère des Armées confirme que deux de ses anciens personnels et la conjointe de l'un d'entre eux ont été déférés devant le juge d'instruction, pour des faits susceptibles de constituer les crimes et délits de trahison par livraison d'informations à une puissance étrangère, provocation au crime de trahison et atteinte au secret de la défense nationale", a précisé le ministère des Armées, dans son communiqué, confirmant partiellement des informations du Monde et de la chaîne TMC, qui affirment que le pays en question est la Chine.

Selon les deux médias, le crime présumé de ces trois personnes a été découvert au cours d’une enquête menée par un autre service de renseignement français, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Mais d’après le ministère de la Défense, autorité de tutelle de la DGSE, c'est cette dernière qui a elle-même découvert le pot aux roses. "Ces agissements d'une extrême gravité ont été détectés par ce service qui a porté à sa propre initiative ces faits à la connaissance du procureur de Paris", selon le ministère.

Lu sur BFMTV

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