Sondages : l'Elysée fait volte face, et commandera des enquêtes d'opinion<!-- --> | Atlantico.fr
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Le candidat PS avait juré le 15 avril dans le JDD que : "l’Elysée ne commandera plus de sondages".
Le candidat PS avait juré le 15 avril dans le JDD que : "l’Elysée ne commandera plus de sondages".
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Il n'y a que les imbéciles...

François Hollande avait promis de rompre avec les pratiques de Nicolas Sarkozy et cesser de commander des sondages. Il revient sur sa position, mais promet la "transparence".

Voilà un engagement de campagne qui ne sera pas tenu. François Hollande n'a pas pu résister à la tentation de sonder l'opinion des Français. En tout cas, pas plus de 4 mois.  Le Parisien.fr révèle ce jeudi 13 septembre que la présidence s'apprête à sonder les Français sur le fond et la forme de la présidence Hollande. Pourtant, le candidat PS avait juré le 15 avril dans le JDD que : "l’Elysée ne commandera plus de sondages".

Dans le flou pendant les premiers mois de sa présidence, François Hollande a constaté bien tard, à la rentrée, et grace au baromètre Ifop pour le Journal du dimanche ,que sa cote de popularité s'était effondrée. "La présidence de la République va signer dans les tout prochains jours une convention avec le Service d'information du gouvernement (SIG), qui dépend de Matignon, pour pouvoir commander par son intermédiaire des sondages sur l'image et l'action du chef de l’Etat", écrit le Parisien.

La question centrale en période de crise économique reste le coût de ces enquêtes, dont le prix a fait polémique sous l'ère Sarkozy, vallait à l'ancien occupant de l'Elysée des remontrances de la part de la Cour des Comptes. Interrogé par Le Parisien, Philippe Guibert, à la tête du SIG, promet "une pratique raisonnée et raisonnable" et "pas de dépenses excessives"

Jusqu'ici, l'Elysée s'était contenté de surveiller les sondages venant de l’extérieur, sous l'oeil attentif d'Aquilino Morelle, conseiller politique de François Hollande, et de réunir parfois de façon informelle quelques sondeurs pour prendre le pouls de l'opinion.

Lu sur Le Parisien.fr

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