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Sivens : Cazeneuve et le patron de la FNSEA appellent agriculteurs et zadistes au calme
©Reuters

Restons zen

"Rien ne saurait justifier des déferlements de violence" a déclaré ce jeudi le ministre de l'Intérieur. Il a également interdit les manifestations ce vendredi.

"L'affaire a trop duré". C'est par ces mots que Xavier Beulin le patron du FNSEA, le premier syndicat agricole de France, a qualifié la situation actuelle autour du barrage de Sivens. Mercredi, la tension est encore montée d'un cran autour de la fameuse "zone à défendre" (ZAD). Environ 150 agriculteurs ont pénétré dans cette-dernière, occupée par une quarantaine de militants zadistes. Les deux camps se renvoient la balle concernant les débordements. C'est sur ce site que Rémi Fraisse, un jeune militant, avait été tué par une grenade des gendarmes en octobre dernier.

Ce regain de tensions intervient à la veille d'une décision cruciale du Conseil général du Tarn. A Albi, les responsables du département vont en effet devoir trancher vendredi sur des projets alternatifs au contesté barrage. 

"Ce n'est pas aux agriculteurs de faire évacuer la zone mais à la puissance publique de tout mettre en oeuvre si la décision est positive demain, a indiqué Xavier Beulin. "Je souhaite à tout prix éviter les confrontations" a-t-il poursuivi, déplorant "un pourrissement inacceptable". Les agriculteurs ont montré depuis le mois de septembre-octobre qu'ils savaient faire preuve de responsabilité et se sont comportés de manière digne et responsable", a estimé le patron de la FNSEA. "Mais ce qui génère aujourd'hui les tensions, c'est beaucoup d'exaspération face aux renoncements successifs".

Bernard Cazeneuve a pour sa part regretté, ce jeudi, une situation "d'extrême tension". Le ministre de l'Intérieur a souligné que "rien ne saurait justifier des déferlements de violence pouvant à conduire une telle situation". Il a appellé "solennellement à l'aisément et à la responsabilité de chacun". Le ministre a demandé au préfet du Tarn d'interdire les manifestation prévues demain à Albi, "compte tenu des risques graves et du climat de violence" a-t-il déclaré devant le Sénat.

Lu sur le Figaro

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