Nicolas Sarkozy n'a plus sa place dans le site présidentiel
©
Corbeille
Site de l'Elysée : toutes les traces de Nicolas Sarkozy effacées...
Les traces du précédent mandat ont été supprimées du site de l'Elysée. Ainsi, les discours et les photos de Nicolas Sarkozy ne sont plus disponibles.
C'est ce qu'on appelle passer à autre chose. Les responsables du tout nouveau site de l'Elysée ont supprimé toutes les traces de Nicolas Sarkozy ne faisant remonter la chronologie qu'à mai 2012, date du début d'investiture de François Hollande. "Quand on est arrivés, le site avait été entièrement vidé de ses contenus et de ses archives", a justifié l'équipe web avant d'assurer avoir "remis le site aux couleurs de François Hollande".
Le responsable Web de l'Elysée invoque la question du coût et de l'incompatibilité technique avec la nouvelle interface. "Nous sommes dans une logique d'économie. On ne voulait pas faire doublon avec le travail de la Bibliothèque nationale, dont c'est la mission de service public. Ils conservent des versions des précédents sites sous Chirac et Sarkozy."
Mais ce changement un peu brutal n'a pas plu à tout le monde. L'équipe web de Nicolas Sarkozy a affirmé avoir créé un site spécial pour stocker les contenus de leur présidence. Frédéric Lefebvre a dénoncé sur Twitter : "C'est plutôt une forme de lobotomie de la France. L'Elysée doit y renoncer ! Le site Elysée.fr pris d'amnésie". Franck Louvrier, ancien conseiller en communication de Nicolas Sarkozy, a déclaré : "en supprimant les archives ou la visite de l'Elysée, ils ont fait le choix de faire le site de François Hollande, et pas celui de la présidence".
C'est plutôt une forme de"lobotomie" de la France!l'Elysée doit y renoncer!Le site elysee.fr pris d’amnésierfi.my/UGswEA via @rfi
— Frédéric Lefebvre (@FLefebvre_UMP) January 2, 2013
@flefebvre_ump Budget Web sous Sarkozy : 200.000 € ; Hollande : 50.000 €. Rappel : Chirac a disparu du site sous Sarkozy. Voilà Voilà
— Arnaud MOUILLARD (@ArnaudMouillard) January 4, 2013
Le responsable web de l'Elysée a nié affirmant que "le problème n'a jamais été pris sous cet angle. C'était compliqué techniquement et trop cher de tout conserver. Mais il n'y a pas volonté d'oublier le passé. Sur les comptes Facebook et Twitter, par exemple, nous n'avons rien effacé".
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !