Selon Les Républicains, les cent jours d’Emmanuel Macron et d’Elisabeth Borne ont coûté 100 milliards

Les Républicains maintiennent leur pression sur la majorité et le gouvernement. Le parti de l’opposition menace de déployer une nouvelle motion de censure pour l’adoption du projet de budget 2024 du gouvernement, qui sera présenté à la rentrée. Avec l’absence d’une majorité absolue, le gouvernement devrait recourir à nouveau au 49.3. Selon L’Opinion, Eric Ciotti a annoncé qu’il souhaitait présenter un contre-projet de budget de « rétablissement des comptes publics » après un nouveau bond de la dette publique. Pour Eric Ciotti, il « ne s’est rien passé » sur ce front pendant les cents jours « de palabres d’Emmanuel Macron ».

Bruno Retailleau, le président du groupe LR au Sénat est allé encore plus loin en calculant le coût des 100 jours d’Emmanuel Macron et d’Elisabeth Borne. Bruno Retailleau s’est confié sur ces chiffres auprès de la rédaction de L’Opinion.

Durant cette période des cent jours, Emmanuel Macron et Elisabeth Borne ont fait une annonce tous les deux jours environ, pour un coût de 1 milliard d’euros par jour, en moyenne.

Le bilan de cette période est donc de 100 milliards d’euros de dépenses supplémentaires, selon Bruno Retailleau, étalées de 2023 à 2027.

Parmi les dépenses engagées figurent notamment « la revalorisation des bourses étudiantes (2,5 milliards), le plan vélo (6 milliards pour l’Etat et les collectivités), la hausse des dépenses en faveur de la justice (7,5 milliards) ou la transition écologique (plus 7 milliards rien qu’en 2024) ».

Selon une note rédigée par les services du président de groupe LR au Sénat, « quelle que soit l’appréciation de la pertinence de chaque dépense susmentionnée, le chiffrage réalisé aboutit au constat que les cent jours se résument à cent jours de plus du quoi qu’il en coûte ».

Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a vivement critiqué la méthode et les attasues des Républicains :

« Les LR mélangent des choux et des carottes dans une confusion totale qui ne fait pas honneur à la politique. Nous espérons que, par souci de cohérence, ils voteront les milliards d’euros d’économies que nous proposerons dans le budget 2024 ».