Selon Gérald Darmanin, "il n’y a pas de violences policières" mais des actes "individuels"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Le ministre de l'Intérieur s'est confié sur les accusations de violences policières.
Le ministre de l'Intérieur s'est confié sur les accusations de violences policières.
©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Accusations

Le ministre de l'Intérieur a invoqué le principe de violence légitime de l'Etat. Gérald Darmanin assure avoir déjà sanctionné "plusieurs dizaines" de policiers et de gendarmes.

Lors des récentes manifestations contre la réforme des retraites et à Sainte-Soline contre les méga-bassines, les forces de l'ordre ont été parfois pointées du doigt pour des accusations d'usage disproportionné de la force. Des images et des enregistrements d'interpellations musclées ont été relayées sur les réseaux sociaux.

Interrogé sur RTL par un auditeur, le ministre de l’Intérieur, le ministre de l’Intérieur a précisé qu’il "n'y a pas de violences policières".

"Vous mettez en parallèle la violence de ceux qui n'ont pas l'autorité légitime pour le faire, et ceux qui ont la violence légitime de l'État pour utiliser la force", a-t-il précisé.

Selon Gérald Darmanin, "il se peut qu'il y ait des policiers et des gendarmes qui aient un usage disproportionné de leur force, ça peut arriver", affirme le ministre. Gérald Darmanin a confirmé que ces derniers sont "évidemment sanctionnés" :

"Si vous me parlez de policiers et gendarmes qui ne respectent pas les ordres et la déontologie, bien évidemment que je condamne ces actes individuels, ils salissent l'uniforme de la République".

La Défenseure des droits Claire Hédon s'est dite "très inquiète" des saisines qu'elle reçoit au sujet des manifestations contre la réforme des retraites.

"Nous sommes saisis par des personnes qui se disent victimes ou témoins de privation de liberté dans les nasses, de violences, d’interpellations suivies de gardes à vue…", a-t-elle confiée dans une interview au Monde.

BFMTV

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !