Seine-Saint-Denis : des enseignants en grève pour réclamer un « plan d’urgence »<!-- --> | Atlantico.fr
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Des enseignants de Seine-Saint-Denis entament leur 2ème semaine de grève pour dénoncer les conditions d'apprentissage des élèves.
Des enseignants de Seine-Saint-Denis entament leur 2ème semaine de grève pour dénoncer les conditions d'apprentissage des élèves.
©LUDOVIC MARIN / AFP

Éducation

Deuxième semaine de mobilisation pour de nombreux établissements scolaires du département. Les professeurs dénoncent notamment la vétusté des bâtiments et le manque de moyens humains et matériels.

En Seine-Saint-Denis, les conditions d'apprentissage des élèves sont pointées du doigt par les enseignants, qui entament lundi 4 mars leur deuxième semaine de mobilisation. Plusieurs actions ont été menées dernièrement : grèves, rassemblements, assemblées générales. Les enseignants réclament un "plan d'urgence" pour le département le plus pauvre de France métropolitaine.

Ils dénoncent notamment la vétusté des bâtiments, des problèmes d’isolation à l’origine de températures très basses en hiver et très élevées en été dans les salles de classe, des gymnases « inondés » impraticables, les non-remplacements des professeurs, le manque de moyens...

Selon l’enquête menée par l’intersyndical de Seine-Saint-Denis, 70% des collèges du département seraient concernés par des problèmes d’isolation. Dans 60 % des cas, il manque aussi des ordinateurs, du matériel pédagogique ou encore du savon. Le département souffre aussi d'un manque de personnel. "On a une population qui est particulièrement défavorisée sur le plan social et économique et en plus, on a un état de la scolarité qui est particulièrement sinistré, rappelle Mélissa, professeur de français à Sevran. On sait, par exemple, que les élèves de Seine-Saint-Denis ont déjà perdu un an de scolarité lorsqu'ils arrivent au lycée avec tous les non-remplacements de collègues mis bout à bout."

Face à cette situation, les syndicats ont détaillé un "plan d’urgence", avec des milliers de postes supplémentaires de professeurs mais aussi de surveillants, de CPE ou encore d’accompagnants d’élèves en situation de handicap.  À ces revendications locales s’est ajoutée la colère face aux mesures du choc des savoirs, voulues par le gouvernement, qui ulcèrent une partie des enseignants. Des actions sont prévues toute la semaine, avec notamment une grève et une manifestation jeudi, jusqu’au ministère de l’Éducation Nationale.

Franceinfo

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