Sarkozy mis en examen : le Point révèle les méthodes étonnantes du juge Gentil

L'information agite les rédactions depuis près d'une semaine. Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour abus de faiblesse dans le cadre de l'affaire Bettencourt. Depuis, les médias cherchent des explications, vont à la pêche au scoop, multiplient les unes sur cette affaire judiciaire. Pas un jour ne passe sans que l'ancien président de la République ne fasse les gros titres. Et ce mardi, c'est au tour du Point de sortir de nouvelles révélations dans cette histoire. Selon l'hebdomadaire, le juge Jean-Michel Gentil "n'avait pas avisé le parquet de Bordeaux de la convocation, le 21 mars, de l'ancien président Nicolas Sarkozy". Un fait exceptionnel dans les annales judiciaires, croit savoir le magazine. "C'est inimaginable, incongru et irrespectueux", réagit , toujours sur le Point et sous le couvert de l'anonymat, l'un des juges du parquet de Bordeaux.

Voilà peut-être pourquoi l'audition de Nicolas Sarkozy s'est déroulée dans un climat extrêmement tendu comme l'ont indiqué récemment le  Monde et le Parisien. L'ancien président a dénoncé "une injustice" avant de lâcher excédé : "Ne vous inquiétez pas, je n'en resterai pas là", rapporte le Monde ce samedi. "Voilà, c'est terminé", poursuit un peu plus tard le juge. "Je ne crois pas, non. Ce n'est pas terminé", lance Nicolas Sarkozy, selon Le Parisien cette fois. Depuis Nicolas Sarkozy est sorti de son silence. Il s'est exprimé lundi sur son compte Facebook en estimant que sa mise en examen était "injuste et infondée".