Droits
Santé : Laurence Rossignol veut créer un "délit d'entrave numérique" à l'IVG
"Être hostile à l’IVG c’est la liberté d’opinion, mais tromper des jeunes filles, c’est un délit", a-t-elle notamment déclaré.
Laurence Rossignol, ministre des Droits des femmes, a affirmé qu'elle voulait créer un "délit d'entrave numérique" à l'avortement. Rappelons qu'il existe déjà un délit d'entrave à l'avortement, passible de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. Depuis 2014, ce délit a été étendu à l'accès à l'information sur l'IVG.
Interrogée par France Info sur "les nouvelles formes du combat des opposants à l'IVG", la ministre a déclaré qu'elle voulait "faire reculer les sites manipulateurs et "dénoncer leur duplicité", et donc qu'elle préparait des mesures afin de "faire cesser les sites [internet] qui trompent les femmes à propos de l'IVG." Celles-ci devraient être annoncées formellement le 28 septembre, "journée mondiale pour le droit à l'avortement."
"Être hostile à l’IVG c’est la liberté d’opinion, mais tromper des jeunes filles, c’est un délit", a rajouté la ministre.
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