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Robert Ménard : pour Marine Le Pen, il a "raison de ne pas se considérer" comme maire FN
©Reuters

Les choses sont désormais claires

"Je ne regrette pas que le FN lui ait accordé son soutien. Il est venu réclamer notre soutien, il l'a eu" a aussi assuré la présidente du parti frontiste.

Polémique Robert Ménard suite et (peut-être) fin. Depuis le début de la semaine, les divergences entre le nouveau maire de Béziers, élu grâce au soutien du Rassemblement Bleu Marine, et le Front national éclatent au grand jour. Si le fondateur de Reporters sans frontières refuse depuis le début de son engagement en politique qu'on le considère comme frontiste, les connivences étaient telles que certains sympathisants demandaient une clarification de la situation. Ce qui a notamment entraîné une passe d’armes entre l’édile et Louis Aliot, le vice-président du Front national. Mais ce vendredi, Marine Le Pen a mis les choses au point. Au cours d’un meeting à Béziers, la président du FN a estimé que Robert Ménard avait "raison de ne pas se considérer" comme maire frontiste.

Pourtant, jusque-là, le parti comptabilisait cette ville de l’Hérault comme une ville FN. En témoigne un communiqué dans lequel le secrétaire général adjoint du parti et directeur de la campagne des élections municipales Nicolas Bay se félicitait des "12 villes gagnées" par le parti parmi lesquelles était comptabilisée Béziers au lendemain des municipales. Mais, pour sa part, Robert Ménard avait assuré le même jour que son accession à la mairie de Béziers n'était "pas une victoire du Front national". "Il n'y a jamais eu aucune ambiguïté dans notre esprit", a affirmé vendredi Marine Le Pen. "Je ne regrette pas que le FN lui ait accordé son soutien. Il est venu réclamer notre soutien, il l'a eu", a poursuivi la présidente du parti qui assuré avoir eu l’intéressé au téléphone.

"Il n'y a aucun problème avec le FN. Je ne suis pas membre, je ne suis pas un maire frontiste. Je dois au FN un sacré coup de main. Ils m'ont aidé à gagner, mais ce que dit le FN ne m'engage pas et ce que je dis n'engage pas le FN. Je ne suis pas un compagnon de route", a de son côté estimé le maire de Béziers, interrogé vendredi par l'AFP.

Après cette clarification, il faut donc désormais noter que le FN est à la tête de 10 mairies : Hénin-Beaumont, Hayange, Le Pontet, Le Luc, Marseille 7e secteur, Cogolin, Beaucaire, Fréjus, Villers-Cotterêts, Mantes-la-Ville.

Lu sur Midi Libre

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