Révélations sur la vidéo choc tournée par Amedy Coulibaly lors de la prise d'otages à l'Hyper Cacher <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Amedy Coulibaly, le preneur d'otages de la porte de Vincennes à Paris.
Amedy Coulibaly, le preneur d'otages de la porte de Vincennes à Paris.
©

Glaçant

Amedy Coulibaly, qui a tué trois personnes lors de la prise d'otage de l'Hyper Cacher, portait une vidéo GoPro sur lui au moment des faits.

Sept minutes d'horreur. Sept minutes, c'est le temps que dure la vidéo filmée à l'intérieur de l'Hyper Cacher porte de Vincennes début janvier pendant la prise d'otage menée par Amedy Coulibaly. Ce dernier, également impliqué dans l'assassinat d'une policière à Montrouge, avait installé sur lui un GoPro, dont les images retranscrites ont été versées au dossier d'instruction et ont été consultées par les journalistes de L'Obs.

Dès les premières images, le ton est donné. Amedy Coulibaly, armé jusqu'au cou, à peine entré dans le supermarché, empoigne un otage, lui demande son nom et l'exécute. Une exécution arbitraire pour donner l'exemple. L'attitude du preneur d'otage est confuse, il a une très mauvaise connaissance des armes – il mettra plus de 10 secondes à retirer le chargeur de sa Kalachnikov – lors de cette scène, il menacera à plusieurs reprises les otages de les tuer s'ils ne lui obéissent pas.

Pendant ces sept minutes, le motif de son acte est donné : Amedy Coulibaly leur demande leur origine, juive, avant de leur répondre "bah voilà vous savez pourquoi je suis là". A une femme qui demande à sortir pour retrouver son enfant laissé dans la voiture, le preneur d'otage assure que "lui" ne tue pas les femmes, ni les enfants. "Pour le moment je ne suis pas comme vous", clame-t-il. Avant que la vidéo ne s'arrête au bout de 7 minutes 45 d'images glaçantes.

Lu sur L'Obs

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !