Remaniement ministériel : ceux qui ont dit non pour Matignon… et les autres

Remaniera, remaniera pas ? Une fois de plus, la question de potentiels changement de têtes au sein du gouvernement travaille le chef de l’Etat. Cette fois-ci, semble-t-il, Emmanuel Macron aurait “envie de changer des têtes, beaucoup”, de l’aveu d’un ministre lui-même, resté anonyme. Chez Sud-Ouest, ce dernier évoque un “gouvernement resserré”.

Plusieurs noms, ceux de candidats susceptibles de remplacer Elisabeth Borne, affleurent dans la presse. Pour autant, ainsi que le rappelle le Huffington Post sur son site, nul ne peut affirmer avec certitude si la Première ministre quittera effectivement ses fonctions dans un avenir proche. Il est possible que les choses commencent à évoluer dans le courant du week-end et que le président de la République choisisse un nouveau bras-droit d’ici le 8 janvier… comme il se peut que cela ne survienne pas immédiatement.

Force est de constater que certains ont déjà fait savoir qu’ils ne pourraient pas répondre positivement à une telle demande du président, si celle-ci devait arriver. Ainsi, c’est le cas de Richard Ferrand, qui a fait savoir qu’il ne comptait pas revenir en politique sur le plan national. Devant les micros de BFMTV, l’ancien président de l'Assemblée nationale a ainsi déclaré : “Le président de la République savait que je ne souhaitais pas revenir en politique à bref délai après ma défaite aux législatives ce que je lui ai confirmé”. D’autres noms ont aussi été évoqués, souligne Sud-Ouest. Celui de Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie en poste depuis six ans, revient parfois. Hélas pour lui, Emmanuel Macron semble se méfier de lui. Il y a aussi Julien Denormandie, Sébastien Lecornu et même François Bayrou, qui sont tous passés, à un moment ou à un autre, par la case gouvernement au cours de ce mandat ou du précédent.

Enfin, l’hypothèse d’un maintien d’Elisabeth Borne n’est pas tout à fait écartée, notent encore nos confrères.

D’autres noms circulent également : ceux des donnés sortants. Ce serait le cas, notamment, d’Agnès Firmin Le Bodo, qui remplace Aurélien Rousseau à la Santé depuis la démission de celui-ci après le vote de la loi immigration. Catherine Colonna, aux Affaires étrangères, fait aussi face à une certaine incertitude. Enfin, il ne faut pas oublier toutes celles et ceux qui, sans quitter l’exécutif, ont pu s’opposer au président de la République (c’est le cas de Rima Abdul Malak, à la Culture, par exemple) ou faire état de leur malaise concernant la loi immigration comme Clément Beaune (Transports) ou Sylvie Retailleau (Enseignement supérieur)...