Réforme des retraites : Laurent Berger exhorte Emmanuel Macron à « la sagesse » et à ne pas promulguer la loi<!-- --> | Atlantico.fr
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Laurent Berger s'est exprimé sur TF1 à l'issue de la décision du Conseil constitutionnel.
Laurent Berger s'est exprimé sur TF1 à l'issue de la décision du Conseil constitutionnel.
©ERIC FEFERBERG / AFP

Décision du Conseil constitutionnel

Invité du 20h de TF1 vendredi, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger s’est exprimé sur la réforme des retraites et sur la décision du Conseil constitutionnel.

Laurent Berger était l’invité du journal télévisé de 20h de TF1. Le secrétaire général de la CFDT a affirmé que « la décision du Conseil constitutionnel s'impose ». 

Laurent Berger estime que pour sortir de cette crise, « il ne faut pas promulguer cette loi ».

Lors de cette interview, il a lancé un appel à « la sagesse » envers Emmanuel Macron.

Laurent Berger a annoncé qu'il ne se rendra pas à l'Elysée mardi, suite à l'invitation du président de la République. Il refuse de « rentrer dans une séquence politique ».

L'intersyndicale n'acceptera pas de réunion avec l'exécutif avant le 1er mai, a précisé la CGT dans un communiqué publié après la décision du Conseil constitutionnel. 

L'intersyndicale ne se rendra pas à l'Élysée mardi prochain, après la proposition d'Emmanuel Macron.

Alors que l'essentiel de la réforme des retraites a été validé par le Conseil constitutionnel, les parlementaires socialistes ont annoncé vendredi leur intention de déposer un texte législatif demandant son abrogation. 

« Si le président de la République promulgue, les socialistes déposeront une proposition de loi d'abrogation de la réforme des retraites », ont indiqué le parti socialiste et ses parlementaires dans un communiqué commun.

Les socialistes ont appelé Emmanuel Macron à ne « pas mettre en œuvre cette réforme des retraites, comme l'avait fait son prédécesseur Jacques Chirac en 2006 lors de la mobilisation contre le Contrat première embauche (CPE) ».

En attendant la promulgation du projet gouvernemental, le chef de l'État « peut également demander au Parlement une nouvelle délibération de la loi ou de certains de ses articles», ont-ils ajouté, afin qu'elle «soit enfin soumise au vote des représentants de la Nation ». 

Après le rejet vendredi par le Conseil constitutionnel d'une demande visant à ouvrir la voie à un référendum, portée par la gauche, les socialistes ont rappelé qu'une deuxième demande avait été déposée auprès des Sages, formulée différemment. En attendant la décision, attendue le 3 mai, ils demandent « la suspension de l'application de la loi ».

Le Figaro

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