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Radars embarqués : l'association "40 millions d'automobilistes" s'insurge contre le nouveau dispositif
©Reuters

Passe mal...

Des véhicules banalisés, gérés par des entreprises privées, vont circuler sur les routes normandes, dans un premier temps, pour constater les excès de vitesse.

La sécurité routière reste une priorité pour le gouvernement  qui lance, ce 24 février, une expérimentation en Normandie avec des radars embarqués, gérés par des entreprises privées. Concrètement, des dispositifs radars vont équiper des voitures banalisées qui circuleront sur les routes. En cas d'excès de vitesse d'un véhicule, le radar enregistrera la vitesse et la plaque d'immatriculation du conducteur fautif. Pour le moment, les PV ne seront pas envoyés. Mais ce sera le cas dès le mois de septembre. "Les contrôles porteront sur des axes ciblés en raison de leur accidentologie, pour lesquels il aura été identifié qu'un abaissement de la vitesse de circulation permettrait de réduire le nombre de morts et de blessés graves", a expliqué Bruno Le Roux, le ministre de l'Intérieur, le 7 février dernier.

De son côté, l'association "40 millions d'automobilistes" s'insurge contre une telle démarche, puisque les policiers devraient, à terme, être remplacés par des chauffeurs privés. "La Sécurité routière ne fait que renforcer le trait d'union entre le milieu de l'entreprise - marqué par l'argent, la rentabilité et les objectifs - et la sécurité routière" affirme l'association dans un communiqué. Autre point de contestation, les sociétés privées n'auront pas le pouvoir d'intercepter les délinquants de la route. "Ubuesque ! Vive la prévention du risque ! Les chauffards ne risqueront rien, sinon une amende. Aucune capacité de l'immobiliser. Voilà une des conséquences dramatiques de cette privatisation. En revanche, l'amende, elle, ne sera pas oubliée" commente Pierre Chasseray, le délégué général de l'association. "Le cahier des charges (...) ne leur donnera pas pour objectif de collecter un nombre minimum de messages d'infraction" assure de son côté le ministre de l'Intérieur.

Lu sur France Info

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