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Quand François Hollande analyse la rancœur de Valérie Trierweiler : "Je pense que c'est elle qui a un complexe social vis-à-vis de moi"
©Reuters

Amertume

Dans le livre "Conversations privées avec le président" d'Antonin André et Karim Rissouli, François Hollande revient longuement sur la polémique suscitée par les révélations de Valérie Trierweiler en 2014, et notamment sur l'épisode des "sans-dents".

En septembre 2014, l'ex-compagne du Président, Valérie Trierweiler, publie "Merci pour ce moment". Un ouvrage sans concessions qui fera grand bruit pendant plusieurs mois, et dans lequel la journaliste de Paris Match livre des détails sur la vie privée du chef de l'État. Antonin André et Karim Rissouli ont publié mercredi 17 août "Conversations privées avec le président" (Editions Albin Michel), dont les extraits sont dévoilés ce jeudi par Le Point, un livre dans lequel François Hollande confie avoir été "touché" et pris au dépourvu par ces révélations.

"Cela peut ne pas être violent pour ceux qui aiment raconter leur vie. Mais pour moi qui n'ai pas ce genre de rapport, d'inclination à l'exhibition, oui ça m'atteint. Il y a notamment le récit de la mort de ma mère. Ça, ça me touche (…) Après, j'ai vu qu'il y avait une deuxième lame qui avait été introduite à dessin. Pour blesser ! C'est ça qui me choque. À la limite, les confessions intimes, j'aurais pu mettre ça sur le compte de la douleur, de la peine, de la souffrance, des larmes. Mais ce sur quoi je devais réagir, c'est l'image renvoyée par ses descriptions sur les 'sans-dents', qui a tout de suite pris. Sans faire de la psychologie, je pense que c'est elle qui a un complexe social vis-à-vis de moi", confesse notamment François Hollande.

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"La première fois que je m'exprime sur le sujet, c'est effectivement au sommet de l'Otan (…) Certains conseillers préconisaient de ne pas y répondre, mais c'était intenable. Donc il fallait s'y préparer. C'était compliqué parce que j'étais dans les réunions de l'Otan et il fallait que je trouve un moment pour m'isoler, pour réfléchir. Je l'ai fait une demi-heure avant la conférence de presse, sous une grande tente. J'avais la réponse en tête depuis deux ou trois jours. Le sens de mon existence. On peut dire tout de moi sauf 'ça'. C'est le sens de ma vie", raconte également le chef de l'État. 

Interrogé dans l'un des chapitres suivants sur l'officialisation de sa relation avec l'actrice Julie Gayet, le président évoque brièvement la question du mariage : "Sarkozy, lui, avait répondu à la question en allant jusqu'au bout de la logique, jusqu'au mariage. Et on voit bien d'ailleurs que c'est presque une affaire de couple désormais, Carla Bruni est très mobilisée. Le mariage ? Je n'y suis pas opposé par principe, mais j'arrive à un âge où ça devient moins probable. Mais c'est possible, oui…". 

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