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Professeur braquée à Créteil : Macron veut que des mesures soient prises contre les menaces faites aux enseignants
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Orange mécanique

Le lycéen, déféré dimanche, déclare avoir agi "sous le coup de la rigolade".

La vidéo est terrible. On y voit une salle de classe du lycée Edouard-Branly de Créteil (Val-de-Marne): un adolescent y apparaît debout, pointant une arme vers sa professeure en lui demandant de l'inscrire "présent". Un autre adolescent fait des doigts d’honneur à la caméra, tandis que celui qui filme ricane.

Après sa diffusion sur les réseaux sociaux, la professeure a porté plainte. Le lycéen de 16 ans incriminé, qui s'est rendu vendredi au commissariat et a été placé en garde à vue, a été déféré dimanche matin au tribunal à l'issue de sa garde à vue, annonce BFMTV. S'il reconnaît les faits, il les minimise et aurait déclaré avoir agi "sous le coup de la rigolade". Un rigolade qui pourrait lui compter cher, puisqu'il sera vraisemblablement jugé pour "violences avec arme sur un enseignant".

Un autre adolescent placé en garde à vue, accusé d'avoir introduit l'arme dans l'enceinte de l'établissement, a été remis en liberté sans poursuites samedi en fin de journée, l'arme de la vidéo étant un pistolet à billes à air comprimé. La personne qui a enregistré et diffusé la vidéo est, elel, en cours d'identification.

Emmanuel Macron a réagi samedi soir à cette vidéo : "Menacer un professeur est inacceptable. J'ai demandé au ministre de l'Éducation nationale et au ministre de l'Intérieur de prendre toutes les mesures pour que ces faits soient punis et définitivement proscrits des écoles", a-t-il tweeté.

Lu dans Le Figaro

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